Trump 24 mois après

Édité par Reynaldo Henquen
2017-06-26 15:20:09

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

par Nicanor León Cotayo

C'est là le résultat, entre autres événements, de la plus récente recherche dans la ville de Miami, 24 mois après que Trump ait annoncé, en 2015, son aspiration à la présidence des États-Unis.

Dans un de ses premiers messages il affirmait au sujet des immigrants latino-américains : «Ils apportent des drogues. Ils apportent des crimes. Ce sont des violeurs et quelques-uns, je suppose, sont des gens bien... Cela vient de plus loin que le Mexique. Cela vient du Sud et de l'Amérique Latine»

Un présentateur du journal parlé de la chaîne UNIVISION et chroniqueur du journal El Nuevo Herald, Jorge Ramos Avalos, a alors commenté à ce sujet: «Nous ne saurons jamais s'il l'a fait uniquement pour s'attirer des voix.»

Le Migration Policy Institute a précisé que moins de 3% des sans-papiers commet des délits graves.
Les hommes de Trump ont tenté de maquiller l'offense en disant que leur candidat, aujourd'hui président, parlait d'immigrants sans-papiers et avec un casier judiciaire.

Jorge Ramos Avalos a déploré ne pas avoir répondu aux commentaires xénophobes de Trump, en juin 2015.
Pour quelques-uns c'était une blague. D'autres ont pensé au record d'audience que ces propos éveilleraient.

Le chroniqueur a dit qu'un groupe de personnalités du Parti démocrate ont assuré que ce serait «un adversaire facile à battre.»
Le gouvernement du Mexique, la presse latino-américaine et quelques journalistes nord-américains ont critiqué la manière dont Trump satanisait des millions d'immigrants.

Jorge Ramos soulignait que les propos de Trump avaient eu «un effet terrible » aux États-Unis ces deux dernières années avant d'énumérer quelques exemples dont les fréquentes attaques physiques et verbales contre des immigrants et les déclarations d'enfants terrifiés à l'idée que Trump ordonne l'expulsion de leurs parents.

Il a relevé que le raisonnement des agresseurs est très primitif : si leur grand chef insulte les minorités, les femmes, les musulmans, les migrants et les handicapés, pourquoi ne pas faire la même chose ?
En dernier lieu, Jorge Ramos a eu recours à des statistiques du Southern Poverty Law Center qui révelaient qu'aux États-Unis le nombre gangs néofascistes a fait un saut de 784 à 917 entre 2014 et 2016.

Les organisations affiliées au Ku Klux Klan sont passées de 72 à 130, dans la même période.

Le seul point qui resterait à analyser, écrivait-il, est si les commentaires racistes et contre les immigrants de Trump ont encouragé leur croissance ou s'il existait avant l'ambiance xénophobe et violente dont il a tiré profit.

Jorge Ramos termine son analyse par une sentence remarquable. « Face aux commentaires racistes de Trump, il y a eu une réponse tiède, tardive, pauvre et inefficace, presque complice.»

Cependant, l'article posté le 16 juin dernier sur le site MiamiDiario vient confirmer que, 24 mois après l'annonce de son aspiration à la présidence, pas tout lui est allé vent en poupe.

Comment s'intitule l'article en question ?

«La main dure contre Cuba continue à baisser la côte de popularité de Trump en Floride.»

Ensuite, il cite le résultat d'un sondage réalisé en Floride par l'Initiative de l’Économie et des Affaires de l'université Florida Atlantic.

Qu'a révélé cette consultation ?

La politique annoncée vendredi le 16 juin par Donald Trump accuse un désavantage de 13 points face à celle qui a été proclamée en 2014 afin de normaliser les liens avec Cuba.

Le critère final des chercheurs précise que 47 % des personnes qui ont participé au sondage ont confirmé leur appui au rapprochement bilatéral, alors que 34 % se prononçait contre.

«Dans l'ensemble, signalent les chercheurs, les gens (en Floride) appuient plus la politique de Barack Obama à l'égard de Cuba alors que le taux d'approbation de Trump continue à tomber.



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up