Lui, qui ne voulait pas ça le voilà servi!

Édité par Reynaldo Henquen
2017-10-16 14:03:44

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Il est vrai qu'il est gênant de dire à quelqu'un « je te l'avais dit... » mais il y a des personnes qui insistent tant jusqu'à gagner cette remarque et aucune d'entre elles ne le fait mieux que le président des États-Unis, Donald Trump, concernant le thème du changement climatique qu'il rejette systématiquement et qui nie que ses effets se fassent sentir sur la planète en ce moment même. 

Un proverbe populaire dit : lui qui ne voulait pas ça , le voilà servi ! Et c'est ce que le chef de la Maison-Blanche a vu se passer devant ses yeux ces dernières semaines lorsque des dizaines de milliers de ses compatriotes ont été tués et des centaines de milliers ont tout perdu à cause de phénomènes directement liés au réchauffement global.

Le premier de ces phénomènes s'est produit dans l'état du Texas où l'ouragan Harvey a causé la plus grande dévastation en un siècle et bien que les médias aient déjà leurs caméras braquées sur d'autres objectifs, il y a encore des milliers de personnes vivant dans des conditions précaires.

Après, l'ouragan Maria s'est abattu sur le Porto Rico, une île que les États-Unis réclament pour eux, sauf quand il s'agit de dettes et de désastres. Il y a été démontré, une fois de plus, que les États-Unis ont beaucoup d'intérêts, mais qu'ils ignorent complément la signification des mots « ami et « solidarité ».

Ce n'est pas que les Portoricains soient des citoyens de seconde, de troisième ou de quatrième classe, mais que les annexionnistes les plus fervents se sont rendus compte du fait qu'il ne sont en rien citoyens d'un pays qui les ignore et les méprise.

Le président s'est de nouveau retrouvé face à un nouveau grave problème qui frappe de plein fouet les habitants de Californie où des incendies voraces sont en train de détruire des milliers d'hectares de bois et ont causé la mort de 40 personnes et plus d'une soixantaine sont portées disparues raison pour laquelle le bilan peut être encore plus douloureux dans les prochains jours.

Jusqu'à présent 5 700 édifices ont été détruits et la zone rasée par les flammes, poussées par de vents forts, est supérieure à celle qu'occupe la ville de New York. Selon des témoins, s'il ne s'agissait pas d'une triste réalité, on dirait des scènes de films tournés à Hollywood.

En ce qui concerne les ouragans, il existe déjà un consensus au sein de la communauté scientifique sur le fait que le réchauffement des mers et de la vapeur qui flotte dans l'atmosphère a un lien direct avec l'intensité et la fréquence des ouragans.

Cela fait quelques années il était rare de voir un ouragan catégorie 5 sur l'échelle Saffir Simpson. Aujourd'hui rares sont ceux qui n'atteignent pas ce pouvoir destructif.

En ce qui concerne les incendies, les spécialistes attirent l'attention sur les conséquences des grandes sécheresses survenues ces dernières années. La brousse des bois est sèche et il s'agit d'un matériel très inflammable. Des pompiers se trouvant dans des endroits différents ont mis l'accent sur le fait qu'il s'agit d'un nouveau type d'incendie forestier difficile à combattre.

Pendant ce temps, le président Trump continue à nier l'existence du changement climatique comme si l'on avait besoin de plus d'exemples démontrant qu'il est assis sur une cocotte minute qui est sur le point d'exploser. Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir!

 

 

 



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