La Chambre de commerce des États-Unis se montre optimiste au sujet des échanges avec Cuba

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2016-01-15 13:17:50

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Washington, 14 janvier, (RHC/PL).- Thomas Donohue, président de la Chambre de commerce des Etats-Unis, a exprimé ce jeudi à Washington son optimisme au sujet des potentialités des échanges avec Cuba.

Dans son discours sur les perspectives s’ouvrant au commerce étasunien en 2016, Thomas Donohue a qualifié de très important l’augmentation de l’activité commerciale avec Cuba depuis l'annonce par les présidents Barack Obama et Raul Castro du rétablissement des relations diplomatiques.

Il a pourtant admis qu’il reste encore d’importantes activités dont on doit s’occuper et il s’est montré sceptique face à la possibilité que le Congrès adopte cette année la levée du blocus économique, commercial et financier que Washington a officiellement décrété contre Cuba en février 1962.

Thomas Donohue, une des voix les plus actives en faveur de la pleine normalisation des liens bilatéraux entre les Etats-Unis et Cuba, a visité notre pays en 1999 et 2014. Il a alors insisté sur le fait qu’il fallait ouvrir la voie à un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays.

Le 10 avril, le président de la Chambre de commerce des Etats-Unis s’est entretenu à Panama avec le Chef de l’État cubain, Raul Castro, dans le cadre du 7e Sommet des Amériques.

Fin septembre, Thomas Donohue annonçait la création d’un Conseil d’affaires Etats-Unis-Cuba dans le but de «construire une relation commerciale forte et stratégique» entre les deux pays.

Cette année, plusieurs délégations de congressistes et d’hommes d’affaires sont venues à La Havane afin d’explorer de nouvelles opportunités de commerce, notamment dans le domaine de l’agriculture.

Par ailleurs, plusieurs initiatives visant à modifier l’application du blocus et à lever l’interdiction des voyages à Cuba qui pèsent sur les ressortissants étasuniens ont été introduites au Congrès des Etats-Unis.

Le gouvernement cubain soutient que le blocus constitue le principal écueil pour la pleine normalisation des relations entre les deux pays.



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