Des auteurs d'attaques contre le Venezuela avouent leurs crimes

بقلم: Reynaldo Henquen
2019-03-11 13:43:09

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Le journaliste mexicain Manuel Buendía, assassiné sur ordre de la CIA en 1984, avait l'habitude de répéter l'anecdote d'un fermier qui disait « si je vois un oiseau palmipède, avec le bec plat, qui marche en se dandinant, qui aime être dans l'eau et qui fait coin-coin, j'ai tout le droit du monde de supposer qu'il s'agit d'un canard ».

Cette anecdote m'est venue à l'esprit à l'occasion de la série de cyberattaques perpétrées contre le système électrique du Venezuela qui ont laissé sans courant 18 des 23 états de ce pays et dont la répétition a fait échouer les premiers efforts qui avaient été déployés pour rétablir le service.

Mais ce qui attire l'attention dans cette affaire c'est qu'à peine 3 minutes après le début du sabotage qui a provoqué la coupure de courant gigantesque, le sénateur étasunien Marco Rubio a publié un message sur son compte twitter se vantant des faits et plus encore identifiant avec exactitude l'endroit où le premier sabotage a eu lieu, la centrale d'El Guri dans l'état de Bolívar, qui produit 80% de l'électricité que consomme le pays.

Ce n'est qu'après plusieurs heures d'études intenses que les autorités vénézuéliennes ont pu constater que la centrale d'El Guri était le point de départ de la grande coupure de courant, mais voyez-vous, Marco Rubio l'a su en à peine trois minutes.

Dans la vie, très peu de choses sont le fruit du hasard et quand on parle de terrorisme moins encore. Donc, de même que le fermier, dans le cas du canard, il n'y a pas le moindre doute du fait que ce sénateur était impliqué dans la préparation, le financement et la réalisation de ce sabotage qui, de par ses caractéristiques, est très similaire à ceux que la CIA a l'habitude de perpétrer dans tous les continents.

Pour provoquer une défaillance d'une telle envergure il faut plusieurs éléments dont des équipements d'une très haute technologie que l'Amérique Latine et les Caraïbes ne possèdent pas.

Il faut en plus avoir un grand volume d'informations sur l'endroit ciblé, sur ses caractéristiques et sur les points les plus sensibles. La compagnie canadienne qui a construit la centrale possède tous ces éléments.

Ainsi donc, il s'agit incontestablement d'un sabotage venu de l'extérieur. Personne n'oserait penser que Juan Guaidó et sa claque ont la capacité d'entreprendre à eux seuls une opération d'une telle envergure.

Ce qui est aberrant c'est l'utilisation qu'a fait cet individu du sabotage. Il n'a pas hésité à mentir lorsqu'il a parlé d'un certain nombre de morts dans les hôpitaux y compris des enfants, ce que le président Nicolás Maduro a démenti avec fermeté.

De quoi parle cet individu président par intérim qui est content du fait qu'un groupe de Vénézuéliens soient supposément décédés à cause d'une cyberattaque contre le système de production et de transmission d'électricité.

 

Cela permet, chers amis, d'avoir une idée assez exacte de ce qui pourrait arriver à ce peuple frère au cas où, un jour, des gens comme Juan Guaidó, s'empareraient du pouvoir au Venezuela.

Il avait déjà démontré de quelle étoffe il est fait quand, depuis la Colombie, il a demandé une intervention militaire contre son pays. Serait-il disposé à être à la tête d'une telle attaque ? Combien de membres de sa famille serait-il disposé à voir mourir au cours des combats qui suivraient une invasion?

Ni Juan Guaidó, ni Marco Rubio n'ont exprimé la moindre préoccupation pour les plus de 30 millions de vénézuéliens victimes de la coupure de courant, pour les enfants et les personnes âgées qui ont souffert et dont nombreux souffrent encore des conséquences de cette grave violation de leurs droits humains, un thème que la Patrie de Simón Bolívar devra dénoncer le moment venu devant les organisations internationales pertinentes.

Si l'on essayait de définir en termes précis des individus de cet acabit, l'on doit absolument utiliser les termes qu'a rendus historiques celui que l'on connaît sous l'appellatif de Ministre des Affaires Étrangères de la Dignité, Raúl Roa, au sujet des ennemis de la Révolution : ils sont, a-t-il dit, « la concrétion visqueuse de toutes les excroissances humaines »

 

 



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