Par María Josefina Arce
Alors qu'il reste peu de mois pour les élections générales en Bolivie, l'oligarchie a commencé à lancer ses attaques contre le président Evo Morales, qui brigue un nouveau mandat, durant lequel il continuera de mener à bien les transformations socio-économiques enregistrées dans ce pays andin depuis son arrivée au pouvoir en 2006.
Ces derniers jours la ministre bolivienne de la Communication, Amanda Dávila, a lancé un avertissement au sujet d'une campagne de discrédit contre le président Morales, orchestrée par l'opposition avec l'aide des médias privés.
La droite, encouragée par les États-Unis, mais divisée et sans un programme de gouvernement clair, tente de diffamer le président pour lui faire perdre des voix aux urnes.
Cependant, à la fin 2013 la côte de popularité du président Evo Morales était de 60% et il se situait parmi les 6 présidents latino-américains les plus populaires.
Selon les analystes les intentions de vote favorables de 64% au Président Morales sont similaires à celles qui, en 2010, lui ont permis d'être réélu pour un second mandat et à son parti d'obtenir une large majorité au Congrès.
La réalité est que le chef d'état a mis la destinée du pays entre les mains des Boliviens, qui pour la première fois sont les maîtres des innombrables ressources naturelles dont dispose ce pays.
À l'heure actuelle, tous les citoyens, sans exception, sont bénéficiaires des revenus générés par ces ressources et qui sont utilisées pour élever le niveau de vie de la population.
En 2006, les bénéfices par concept d'exportation d'hydrocarbure s'elevaient à 400 millions de dollars. Actuellement les revenus dépassent 5 milliards, argent qui a permis de sortir de la pauvreté 25% de la population.
La désertion scolaire a été réduite de plus de 6% à 1% durant les 8 ans de gestion du président Morales.
La santé publique est un autre des domaines où d'importants pas ont été faits, grâce à la volonté politique du gouvernement qui a destiné davantage de fonds à ce secteur vital.
Le budget de la santé a augmenté de 2005 à 2013 d'au moins 476 % c'est à dire de 50 000 à 288 milliards de bolivianos.
Avant 2006, la Bolivie était l'un des pays les plus pauvres et arriérés de l'Amérique Latine. À l'heure actuelle, la Bolivie se trouve parmi les pays de la région qui connaissent une croissance plus rapide grâce aux transformations menées à bien par le gouvernement de Morales.
La droite latino-américaine veut jeter par terre tout cela. Ce sont des mouvements désespérés d'une oligarchie qui refuse de perdre ses privilèges et qui promeut le désordre et tente en vain d'effacer ou de minimiser les acquis des nations comme la Bolivie et le Venezuela qui ont trouvé leur chemin vers l'avenir.