Les organisations politiques ont jusqu'à aujourd'hui pour faire enregistrer leurs candidats à la présidence auprès du Conseil national électoral de l'Équateur en vue des élections générales anticipées du 20 août.
Ces élections ont été avancées après que le président Guillermo Lasso a décrété la mort croisée et dissous l'Assemblée nationale en mai dernier, alors qu'il faisait l'objet d'un procès en destitution au sein de l'organe législatif qui aurait pu conduire à sa destitution.
Plusieurs candidats se sont déjà inscrits, dont Luisa González et Andrés Arauz, de Revolución Ciudadana (fr. Révolution Citoyenne), qui briguent respectivement la présidence et la vice-présidence.
Arauz était candidat à la tête de l'État lors des élections de 2021, où il avait remporté le premier tour, mais avait été devancé par Lasso au second tour.
Revolución Ciudadana arrive à cette nouvelle élection en position de force, après avoir remporté les élections régionales de février dernier, lors desquelles elle a obtenu des résultats favorables.
Le mouvement politique de l'ancien président Rafael Correa a remporté les mairies des principales villes du pays, Quito et Guayaquil, entre autres, ainsi que les préfectures.
Pour beaucoup, le binôme González/Arauz a de bonnes perspectives. Les Équatoriens sont conscients que, sous le mandat de Revolución Ciudadana, le pays sud-américain a atteint la stabilité politique et sociale et a mis fin au modèle néolibéral qui était à l'origine de la pauvreté.
Des progrès incontestables ont été réalisés dans divers domaines tels que l'éducation, la santé et la sécurité sociale, tout en réduisant le chômage et les inégalités.
Le candidat à la présidence de l'Équateur pour Revolución Ciudadana a déjà assuré que s'il revenait au gouvernement, l'une de ses priorités serait l'investissement public dans les domaines qui préoccupent les citoyens, tels que la sécurité.
Le niveau élevé d'insécurité qui règne actuellement sur le territoire équatorien est l'une des principales préoccupations de la société. Ces derniers mois, le pays a été plongé dans une vague de violence et le président Lasso a répondu avec le déploiement davantage de policiers et de militaires, sans s'attaquer aux causes profondes du problème.
Selon le calendrier, la liste officielle des candidats inscrits sera annoncée le 6 août, suivie de la campagne électorale deux jours plus tard, jusqu'au 17 août.
Plus de 13 millions d'Équatoriens sont appelés aux urnes le 20 août, une occasion de changement qui conduira à la construction d'un Équateur plus sûr pour tous.