C'est un droit souverain et digne que nous défendrons dans les urnes ; c’est un comportement civique, qui nous distingue, et qui est au-delà des intérêts personnels ou des calculs de convenance
Auteur: Miguel Cruz Suárez | informacion@granmai.cu
Photo: José Manuel Correa
Il existe beaucoup de tranchées pour défendre Cuba, et dans chacune d'elles il nous faut avoir la certitude que se trouvent des patriotes, prêts pour ce combat épique qui donnera à la Révolution la victoire si nécessaire pour aller de l'avant.
Dans quelques jours seulement, le clairon sonnera et des millions de Cubains répondront, comme tant de fois, sans hésitation ni fatigue. Le 26 mars, lors des élections générales, ce sera la fin de la trêve et les mambises de toujours s'élanceront au combat.
On n'attend pas autre chose de ce peuple qui sait très bien le sens de son vote uni pour les 470 candidats à la députation.
C'est un droit souverain et digne que nous défendrons dans les urnes ; c'est un comportement civique, qui nous distingue, et qui est au-delà des intérêts personnels ou des calculs de convenance.
Une force supérieure nous appelle à ancrer notre approbation aux candidats proposés, et cette raison, c’est l'indépendance et, par-dessus tout, cette raison, c’est la Patrie.
Face à nos bannières monolithiques, qui représentent la démocratie socialiste, adoptée à la majorité par la Constitution de la République, certains prétendent brandir d'autres modèles qui visent à promouvoir l'apathie et le détachement de la politique. Ils utilisent, comme tant d’autres fois auparavant, nos difficultés et nos pénuries pour y lancer une campagne féroce et déloyale, visant à briser le mur historique de résistance et de consensus, qui protège la souveraineté de la nation.
Comme en de nombreuses autres occasions, la Patrie est une charrue et non un piédestal, et nous nous devons de la défendre contre tous les assauts. Nombreuses sont les raisons du « vote uni » et parmi elles, la reconnaissance du mérite des candidats proposés, qui ne leur est pas venu de la richesse matérielle ou d'avantages occasionnels, comme cela a tendance à se produire sous tant d’autres latitudes de cette planète lorsqu'il s'agit de former des Parlements ou des Congrès
Nos candidats sont les humbles enfants de ce peuple, les voisins du quartier, les enseignants et les étudiants dans les salles de classe, les modestes et les grands scientifiques, les paysans dévoués à la terre, les médecins de nos familles, les artistes virtuoses, les travailleurs qui font partie de la vie quotidienne des Cubains.
Bulletin de vote en main, nous devons sentir que dans ce document repose la responsabilité individuelle d'être cohérent avec l'Histoire et à la fidélité de l'œuvre que nous défendons.
Y apposer la marque qui nous rend partie prenante des principales décisions du pays est un privilège que notre socialisme nous accorde et une occasion indiscutable de consolider ce système politique, en tant que garantie que nous ne succomberons pas aux appétits annexionnistes et impérialistes qui n'ont jamais disparu.
Les temps sont difficiles et nous devons faire face au danger de ceux qui trament des plans visant à encourager la méfiance et le désespoir, à les transformer en apathie ou en bulletins blancs, mais nous ne sommes pas naïfs, nous les connaissons, ce sont les mêmes qui applaudissent le blocus économique, mentent, menacent et haïssent.
Nous savons avec certitude quel camp choisir en cette heure décisive et nous avons accumulé suffisamment de maturité culturelle et politique pour comprendre ce qui est en jeu.
Il n'y aura ni hésitation ni doute, il ne peut y en avoir, car ils pourraient ouvrir la porte à la désunion, qui nous affaiblirait, et nous, les Cubains, avons appris, il y a longtemps, de notre Héros national, que toute difficulté peut être surmontée si nous ne perdons pas notre dignité.