Brasilia, 25 novembre (RHC).- L'ex-ministre de la culture du Brésil Marcelo Calero a accusé le président Michel Temer, d'avoir eu recours à des pressions et de s'être livré au trafic d'influences.
L'opposition entend, quant à elle, demander l'ouverture d'un procès de destitution.
Hier, Marcelo Calero avait portée les mêmes accusations contre le secrétaire du gouvernement brésilien, Geddel Vieira Lima, qui a présenté sa démission irrévocable aujourd'hui.
On a appris également que les ex présidents du Brésil Luiz Inacio Lula Da Silva et de l'Uruguay, José Mujica, participeront dimanche prochain à une marche dans la ville de Sao Paolo pour condamner les mesures néolibérales promues par le gouvernement illégitime de Michel Temer.
Les organisateurs estiment qu'il s'agira de la plus grande marche depuis le coup d'état parlementaire contre la présidente Dilma Rousseff et ils prévoient de l'étendre à d'autres villes de ce pays sud-américain.
Cette protestation s'ajoutera à la réaction du peuple brésilien aux réformes éducatives et à l'ajustement fiscal impulsés par Temer.