Buenos Aires,18 septembre (RHC)- L'ex-présidente argentine Cristina Fernández, témoigne aujourd'hui dans un des 6 procès ouverts contre elle dans le cadre de la persécution politique dont elle est victime depuis des mois.
Hier, le juge Claudio Bolsorano a demandé la prison préventive de l'ex-chef d'état pour l'affaire sur de présumés pots-de-vin en échange de l'octroi de contrats de travaux publics.
Cristina Fernández réaffirme que l'acharnement politique sur elle n'a pas de précédents dans l'histoire et qu'on pourra l'emprisonner mais qu'on ne pourra pas la faire taire.
Dans son intervention en août dernier au Sénat, après la décision judiciare de perquisitionner dans trois de ses propriétés pour une autre affaire qu'on lui impute, elle a dénoncé que la politisation du système judiciaire qui a lieu en Argentine, au Brésil et en Équateur, est une stratégie régionale.