Tegucigalpa, 24 juillet (RHC)- Un groupe d'Honduriens a accusé le gouvernement du président Juan Orlando Hernández d'abus de pouvoir, de trahison à la patrie et de trafic d'influences.
La demande, présentée devant le Parquet, dénonce le fait que le gouvernement usurpe la souveraineté populaire, ce que la Constitution considère comme un grave délit. La demande est basée sur la décision
du président de ne pas appliquer l'article 239 et briguer un nouveau mandat pour rester à la tête du gouvernement.
Un des principaux accusés est l'ex-président Rafael Callejas, considéré comme l'instigateur de la campagne ayant pour but d'introduire dans la Constitution la possibilité de réélection du président.
Plusieurs dénonciations ont été présentées par des groupes de l'opposition mais la décision d'arrêter le président Juan Orlando Hernández n'a pas été prise car plusieurs fonctionnaires de la justice en sont partisans.