Quito, 3 février (RHC)- L’ancien président de l’Équateur Rafael Correa a dénoncé que des plans sont en cours pour suspendre les élections générales dans ce pays sud-américain, prévues dimanche prochain.
« Encore une tentative d’ajournement des élections ! Ils savent qu’ils vont perdre en un tour et ils sont désespérés », a déclaré l’ancien chef d’état sur son compte Twitter.
À cet égard, Correa a précisé que 'maintenant ils ont saisi le TCE (Tribunal Contentieux Électoral), et plus précisément le juge Angel Torres, le pire de tous –a-t-il relevé.
Dans le même ordre d’idées, il a ajouté qu’Alvaro Noboa (ancien vice-président) avait annoncé ce matin le report de deux mois des élections, ce qu’il a qualifié d’inadmissible.
La dénonciation intervient à peine cinq jours avant la consultation au cours de laquelle le peuple élira le prochain président, le vice-président et les membres de l’Assemblée nationale (parlement) et du Parlement Andin.
Il est frappant de constater que de telles manœuvres ont lieu à un moment où la coalition progressiste Union pour l’espoir (UNES), à laquelle appartient l’ancien chef de l’État, jouit d’une large popularité, comme en témoignent le soutien apporté pendant la campagne et les sondages d’opinion.
De l’extérieur, de nombreux dirigeants latino-américains, intellectuels et personnalités politiques se sont également prononcés sur la possibilité de reporter les élections en Équateur