Brasilia, 4 mai (RHC) L’ancien président du Brésil, Luiz Inácio Lula Da Silva, a entamé une série de rencontres avec des hommes politiques et des diplomates afin d’obtenir une aide d’urgence pour les secteurs les plus pauvres du pays et l’arrivée de nouveaux vaccins contre le Covid-19, a rapporté l’ancien dirigeant Parti des travailleurs (PT).
Marcelo Freixo, leader du Parti Socialisme et Liberté, et député du bloc minoritaire de la Chambre, a annoncé depuis le réseau social Twitter sa rencontre avec l’ancien président "pour parler de la mises en place d’un projet de sauvetage du Brésil et de Rio de Janeiro". Il a ajouté : "Il est temps d’unir nos efforts pour garantir à tous les Brésiliens des vaccins au bras, de la nourriture dans l’assiette et de l’espoir pour l’avenir".
Lula da Silva s’entretiendra avec des dirigeants politiques toute la semaine et en discutera même avec le Congrès national. L’ancien chef d’état progressiste défendra la possibilité et la nécessité de ce bénéfice social dans le contexte chaotique du pays, où le chômage touche plus de 14 millions de personnes et la faim frappe plus de 19 millions de Brésiliens, a précisé le PT dans un communiqué de presse.
Selon les déclarations de la présidente nationale de cette organisation politique, Gleisi Hoffmann, citées sur le site officiel du PT, le parti et Lula estiment qu’il est raisonnable que l’État brésilien fournisse ce montant et affirment qu’il n’affecterait pas les finances du pays.
Les efforts du PT arrivent quand on rapporte une ronde d’aide à commencer ce mardi mais avec un montant que les militants de ce parti considèrent "peu, très peu". Ils soutiennent, détaille une autre note publiée sur leur site officiel, qu’en 2020 le président Jair Bolsonaro n’a pas voulu non plus payer une aide financière digne aux Brésiliens, et on est arrivé à un processus de lutte au Congrès national jusqu’à rendre possible une aide de 600 R$ (et 1200 pour les femmes qui s’occupent seules de leur famille).
Les tensions en 2020, rappelle la note du PT, ont abouti à des réductions progressives du montant par le gouvernement, qui maintenant, "sous pression", reprend le paiement de 250 réaux, "qui suffit pas à acheter un tiers du panier de base".
Au milieu de ces préoccupations, Lula tentera de réfuter le discours gouvernemental qui affirme que les aides sont impossibles pour l’exécutif. Pour cela, le dialogue avec diverses figures de la vie politique s’étendra sur plusieurs jours.
(Telesur)
