Buenos Aires, 24 juin (RHC) Plusieurs membres du Groupe de Puebla, dont sept anciens présidents, ont exprimé aujourd’hui leur préoccupation face à la situation politique au Pérou et ils ont appelé à la défense des institutions démocratiques dans ce pays frère.

Dans une déclaration, d’anciens présidents dont Dilma Rousseff et Luis Inacio Lula Da Silva, du Brésil, Ernesto Samper , de la Colombie et Rafael Correa, de l’Equateur  ont indiqué qu’il existe des preuves irréfutables sur le fait que le nouveau président Pedro Castillo avait obtenu la majorité lors des élections dans le respect des garanties et des règles de transparence et de concurrence électorale.

'Après avoir examiné la totalité des procès-verbaux de vote, nous appelons respectueusement le Jury National des Elections (JNE) du Pérou à procéder en conséquence et à déclarer formellement la victoire de Castillo', indique le communiqué.

Les signataires soulignent également que les adversaires politiques de Castillo ont le droit légitime de demander des éclaircissements et des révisions sur les documents et processus électoraux, mais que cela ne peut pas devenir une stratégie dilatoire pour empêcher la validation de résultats qui, selon les comptages et les missions d’observation électorale internationales, sont incontestables.

Comme le Président, les forces armées et les autres acteurs institutionnels le savent, tout retard injustifié dans l’officialisation de la décision prise par le peuple péruvien et ayant abouti à l’élection de Castillo, crée des incertitudes et des espaces de confusion indésirables pour le cours de l’économie et la stabilité de la démocratie, a souligné le groupe.

La lettre est en outre signée par l’ancien président du gouvernement espagnol José Luis Rodríguez Zapatero, les anciens présidents Martín Torrijos, du Panama et Fernando Lugo, du Paraguay, plusieurs anciens ministres, d’anciens membres de la présidence et d’anciens membres du personnel, parmi les autres personnalités politiques qui composent le Groupe, composé de plus de 15 nations du continent.

Source Prensa Latina