La Paz, 9 août (RHC) L’ambassadeur de la Bolivie auprès de l’Organisation des États américains (OEA), Héctor Arce, a souligné la pertinence de l’enquête indépendante sur la dévastation de 2019 dans son pays.
Arce a souligné que l’étude, dont les résultats seront connus en détail dans les prochains jours, dément le récit de la fraude présumée aux élections générales de cette année-là, où Evo Morales a été réélu pour un nouveau mandat au premier tour.
Selon l’agence de presse ABI, le diplomate a expliqué à la radio panaméricaine que le rapport du Groupe interdisciplinaire d’experts indépendants (GIEI),en plus de rejeter le récit sur une fraude, il exposera les graves violations des droits humains et constitutionnels des Boliviens commises par les promoteurs du coup d’État et le gouvernement anticonstitutionnel qui en a résulté.
Il a ajouté que ses compatriotes connaîtront également les actes d’irrespect à la vie, les tortures, les détentions arbitraires, les exécutions sommaires et de nouveaux détails sur les massacres de Senkata et de Sacaba, où une trentaine de personnes ont perdu la vie aux mains de policiers et de militaires.
L’ambassadeur auprès de l’OEA a noté que toutes ces informations sont possibles grâce aux efforts du gouvernement du président Luis Arce pour aller au fond de l’affaire, pour connaître la vérité.
Il a précisé au média que les informations contenues dans le rapport de la GIEI n’ont pas été fournies exclusivement par la justice du pays sud-américain, mais sont le résultat d’une des enquêtes les plus vastes et les plus complexes.
À propos des violences liées à la dévastation de 2019, Arce a critiqué l’appel aux manifestations violentes avec lesquelles des organisations de droite prétendent rouvrir l’affaire Fraude.
Cependant, a-t-il ajouté, en près de deux ans ils n’ont pas présenté une seule preuve selon laquelle le président de l’époque Morales aurait manipulé les voix en sa faveur.
Près d’une dizaine d’études de prestigieux centres de recherche et d’universités de plusieurs pays ont confirmé l’absence de fraude lors des élections, ce qui a conduit la justice bolivienne à classer l’affaire.
Bien que des irrégularités aient été détectées dans le système automatisé de comptage des bulletins, la tendance du vote, toutes les analyses ont confirmé Morales comme gagnant du processus sans avoir à manipuler les résultats.
Source Prensa Latina