La Paz, 17 août (RHC) Le président bolivien Luis Arce a demandé la mise en œuvre des mesures recommandées dans le rapport sur la violence et les violations des droits humains, à la suite du coup d’État de la fin 2019.
Lors de la présentation des résultats de l’enquête menée pendant huit mois par un groupe interdisciplinaire d’experts indépendants (GIEI), le président a exhorté le parquet à agir en conséquence.
Il a en outre demandé au Parlement d’adopter dans les meilleurs délais le procès sur des responsabilités afin de de déterminer les coupables des délits commis et les sanctions pour les violations graves commises sous le régime de facto dirigé par Jeanine Áñez.
'Nous allons démanteler toute organisation para-policière et les groupes irréguliers créés comme forces de répression parallèles à l’Etat', a assuré Arce à partir d’une suggestion du document.
Il a déclaré que son gouvernement abrogera le décret suprême 4461 et établira une commission au plus haut niveau pour faire avancer le recensement des victimes et leur assurer une réparation intégrale adéquate.
L’histoire appelle tout le monde à être à la hauteur des circonstances pour que justice soit faite, a-t-il ajouté, tout en attendant que toutes les forces politiques assument cette responsabilité qui se traduit par un engagement envers notre démocratie, a-t-il souligné.
Sur la base des preuves scientifiques et solides du GIEI, la plus haute autorité gouvernementale bolivienne a souligné dans son discours de mardi que, fin 2019, il y a eu dans la nation un coup d’État dévastateur qui a été coordonné et conçu pendant des mois.
Les putschistes ont forcé Evo Morales, alors président constitutionnel, à démissionner pour éviter plus de violence contre la population qui a rejeté le coup, en novembre de la même année.
Source Prensa Latina