Quito, 18 octobre (RHC) Des représentants des secteurs de l’agriculture, de l’éducation et des organisations sociales de l’Équateur se sont mobilisés en faveur de l’amélioration des réglementations et des conditions de travail.
La protestation, appelée 'Journée nationale de lutte unitaire', a été convoquée par le Front national agricole pour la souveraineté alimentaire de l’Équateur, qui réunit les secteurs de l’élevage, du lait, de la canne à sucre, de la banane, du riz, du maïs, du café, du cacao et des pêcheurs artisanaux, entre autres.
Les actions ont été annoncées depuis le 1 octobre dernier lors de la Première Rencontre Nationale de Producteurs Agricoles de l’Équateur, réalisée dans la ville de Portoviejo, province de Manabí.
Les manifestants ont demandé au gouvernement national de geler les prix des carburants, qui augmentent chaque mois, ainsi que le respect du prix officiel des produits agricoles et de la pêche.
Le contrôle de la contrebande de produits agricoles, la réglementation de l’importation de denrées alimentaires en provenance de l’étranger, la valeur des intrants, l’octroi de crédits avec un taux d’intérêt de 1 pour cent remboursables en 30 ans sont autant de revendications.
Ils ont demandé également des plans d’irrigation, une assistance technique et des politiques de conservation de l’environnement et de l’eau.
Celle d’aujourd’hui a été la première de deux mobilisations convenues cette semaine, puisque le mercredi 20 octobre le Front Unitaire des Travailleurs a convoqué une marche par le centre de la capitale jusqu’à l’Assemblée Nationale, où ils remettront une proposition de nouveau code du travail.
Source Prensa Latina