Lima, 18 novembre (RHC) Le président péruvien, Pedro Castillo, a assermenté aujourd’hui les nouveaux ministres de la Défense, Juan Carrasco, et de la Production, Jorge Luis Pardo, surmontant ainsi une nouvelle crise à cause de laquelle les prédécesseurs ont démissionné.
Carrasco est revenu au cabinet après quelques semaines après avoir quitté le poste de ministre de l’Intérieur à la suite de la démission du cabinet ministériel au grand complet, dirigé par le Premier ministre Guido Bellido, dirigeant du parti au pouvoir, le Pérou libre.
Après avoir été l’éminent procureur anticorruption, il a détenu ce portefeuille pendant un peu plus de deux mois, jusqu’au 6 octobre dernier, et dans les jours qui ont suivi, il a été nommé conseiller du ministre de la Justice, Aníbal Torres.
Le nouveau ministre de la Défense remplace Walter Ayala, qui a démissionné lorsque le parlement, sous l’influence de l’extrême droite s’apprêtait à l’interpeller et à présenter une motion de censure contre lui pour le destituer suite à des accusations faites par d’anciens chefs militaires selon lesquels il aurait indûment géré la promotion de trois officiers au grade de général.
Ayala a nié l’accusation et, en démissionnant dimanche dernier de manière irrévocable, il a dit qu’il ne le faisait pas pour se rendre coupable des accusations, mais pour empêcher l’opposition d’utiliser son cas pour chercher la destitution du président Castillo.
Pardo remplace Jorge Incio, dont le retrait du cabinet était réclamé par le parti Action Populaire parce qu’il est membre de cette organisation et elle ne l’avait pas autorisé à faire partie du gouvernement de Castillo.
Peu avant la cérémonie d’assermentation de Carrasco e d’Incio, le Premier ministre a déclaré qu’avec le président, ils évaluaient trois options et plusieurs sources ont affirmé que les deux autres étaient les généraux à la retraite Jorge Chávez, qui a rencontré le président hier, et Wilson Benitez.
D’autre part, le parti d’extrême droite Avanza Pais, de l’économiste Hernando de Soto, a déposé une motion pour interpeller le ministre de l’Éducation, Carlos Gallardo, au sujet de la fuite des questions de l’examen de qualification des enseignants, bien qu’il ait été questionné par la droite pour son parcours syndical, qualifié de radical.
Une autre motion est également en cours pour interpeller le ministre des Transports et des Communications, Juan Silva, bien que la semaine dernière le parlement n’ait pas approuvé une première tentative dans le même sens.
Source Prensa Latina
