Brasilia, 28 janvier (RHC) Le pré-candidat du Parti des Travailleurs du Brésil (PT), Luiz Inácio Lula Da Silva, reste à la tête de l’intention de vote en vue des élections présidentielles prévues pour octobre, confirme aujourd’hui un sondage.
Selon le sondage de la société Ipespe, l’ancien président (2003-2011) reste favori avec le soutien de 44% des personnes interrogées et que le reste des points sont répartis entre les autres précandidats.
Le chiffre est un indice de la proximité de l’ancien président à la victoire au premier tour, pour lequel il a besoin de 50 pour cent plus un des bulletins valides, comme établi par la législation brésilienne.
C’est aussi un signe de la dispersion du vote entre ceux qui misent sur les autres candidats potentiels, parmi lesquels l’actuel chef d’état, Jair Bolsonaro, et l’ancien juge Sergio Moro.
Bolsonaro, récemment affilié au Parti libéral, est le rival le plus proche avec 24 pour cent de soutien, tandis que Moro, pour Podemos, n’a que 8 points de pourcentage, ce qui le laisse mathématiquement sans options pour atteindre le Palais de Planalto (siège de l’exécutif).
Par ailleurs, l’étude d’Ipespe souligne qu’en cas de second tour électoral entre Lula et Bolsonaro, le leader du PT s’imposerait à l’actuel président avec 54 pour cent des bulletins valides. Bolsonaro n’en aurait que 30%.
Tous les sondages sur le sujet s’accordent à dire que Lula est un grand favori pour les élections dans tous les scénarios possibles.
Le sondage confirme en outre le faible niveau d’approbation de la gestion du gouvernement de Bolsonaro, la situation économique du pays et la gestion de la crise sanitaire générée par le Covid-19.
Pour le sondage, Ipespe, des milliers d’individus de tout le Brésil ont été interviewés par téléphone. La marge d’erreur est d’environ 3,2 points de pourcentage et le niveau de confiance dépasse 95 %.
Les élections générales sont prévues pour octobre prochain et, outre un nouvel exécutif, les Brésiliens devront élire les membres des deux chambres du Congrès national (Parlement), les gouverneurs des États et les autres autorités.
Source Prensa Latina
