La Havane, 9 février (RHC) Le ministre des Affaires Étrangères du Venezuela Félix Plasencia a réitéré ce mardi le rejet par son pays des accusations formulées par le président Ivan Duque concernant la présence sur le territoire vénézuélien de groupes armés en provenance de Colombie.
Dans plusieurs messages publiés sur le réseau social Twitter, le ministre des Affaires étrangères a déclaré que le gouvernement colombien cherche à diffuser dans le monde "ses faux positifs, (...) une des spécialités de la mauvaise gouvernance, après la production et le trafic de drogues", -t-il signalé.
Duque a de nouveau exprimé sa "préoccupation" face à la présence de prétendues dissidences des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et d’autres organisations criminelles de son pays sur le territoire vénézuélien, à la suite d’une réunion entre l’exécutif et l’ambassadeur russe à Bogota, Nikolay Tavdumadze.
À cet égard, Plasencia a affirmé que le président colombien mentait en tentant d’inculper le Venezuela pour la mort de signataires des accords de paix, "que son gouvernement boycotte depuis le début, massacrant plus de mille leaders sociaux, militants et ex-combattants des FARC" l’année dernière.
Le chef de la diplomatie vénézuélienne a également remis en question les tentatives d’"exporter" au Venezuela le conflit fratricide qui affecte la nation voisine depuis plus de 70 ans, ce qui oblige 10 millions de personnes à vivre dans des déplacements internes permanents en raison de la violence et de la mauvaise gouvernance.
Plasencia a souligné la volonté de resserrer les liens avec la Russie et les autres alliés stratégiques dans le monde, afin de stimuler les échanges multisectoriels et d’approfondir les relations bilatérales pour la prospérité et la sécurité de la population.
De son côté, Tavdumadze a réaffirmé que la coopération de Moscou avec Caracas ne pourra jamais être utilisée ni pour agresser un pays de la région ni pour affecter sa stabilité. (Source : PL)