Les conservateurs désespérés pour la victoire de Petro, dit Lopez Obrador

بقلم: Reynaldo Henquen
2022-06-21 15:18:20

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Mexico, 21 juin (RHC) Les conservateurs sont désespérés par la victoire de Gustavo Petro en Colombie parce qu’il y a un éveil citoyen, une prise de conscience, un changement de mentalité, a déclaré aujourd’hui le président Andrés Manuel López Obrador.

A une question sur le sujet lors de sa conférence de presse matinale au Palais National, le président mexicain a parlé d’un mouvement populaire et, par conséquent, ceux qui utilisent les qualificatifs de populisme, de paternalisme, ne comprennent rien même si l’on tente de les aider à comprendre, -a-t-il ironisé-.

Lopez Obrador a dit en riant que le conservatisme était très contrarié, même Mario Vargas Llosa qui a dit que le peuple colombien avait voté de manière erronée, et a exprimé à un autre moment son "espoir" que c’était "un accident".

Le président a montré une vidéo dans laquelle un homme offre des valises bon marché aux Colombiens qui ont dit qu’ils quitteraient le pays à cause de la victoire de Petro, et a rappelé que c’était pareil au Mexique quand il a gagné et qu’ils les a ensuite exhortés à remplir leur devoir.

Il a considéré comme très important le progrès du mouvement progressiste avec la victoire de Petro en Colombie. Le Mexique, a-t-il dit, n’aspire à aucun leadership, nous voulons une relation horizontale avec les gouvernements de l’Amérique Latine, pas une politique étrangère de premier plan; une Amérique unie, une région du monde renforcée par une action coordonnée, intégrée et respectueuse des souverainetés, a-t-il ajouté-.

Il y a un éveil citoyen, une prise de conscience, un changement de mentalité, ce qui ne veut pas dire que parce qu’Adolf Hitler n’existe pas, on croit qu’il n’y a pas de nazifascisme, ou parce qu’il n’y a pas de Francisco Franco en Espagne, Ou parce qu’au Mexique, il n’y a plus de Porfirio Diaz et il n’y a pas de Porfiriato, bien sûr qu’il y en a, a-t-il averti.

Il a répété que le Mexique maintient des principes qui lui ont valu le prestige pour sa gestion de la politique étrangère.

Pensons au général Lázaro Cárdenas, avec son soutien aux Juifs et aux Espagnols persécutés par des fascistes; ou Adolfo López Mateo, qui s’est opposé à l’expulsion de Cuba de l’OEA, seul à être solidaire de la Révolution cubaine; puis Luis Echeverría, qui a donné refuge aux Chiliens, Argentins, Uruguayens victimes de dictatures militaires en Amérique du Sud, a déclaré le président.

La politique actuelle du Mexique n’est pas nouvelle, mais elle a régressé pendant la période néolibérale, mais nous n’aspirons pas à un leadership mais à une relation de tous les peuples d’Amérique sans protagonistes ni hégémonies, en recherchant l’intégration et la fraternité de tous comme le proposait Simon Bolivar, y compris le Canada et les États-Unis, a-t-il ajouté.

Au fur et à mesure que les peuples, comme c’est le cas en Amérique et maintenant en Colombie, optent pour la justice pour la démocratie à dimension sociale, les conservateurs seront laissés pour compte, a-t-il déclaré.

C’est ce qui se passe aujourd’hui, un grand pas en avant, un changement de mentalité, et déjà l’histoire dira le dernier mot -a-t-il conclu. (Source Prensa Latina)



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