La Havane, 17 août (RHC) Le gouvernement équatorien et le mouvement indigène ont décidé de retourner ce mercredi aux tables rondes techniques. Leur grand but est la recherche d'un consensus sur les questions figurant à l'ordre du jour sur lequel ils travaillent après la grève nationale.              

Le premier point à l’ordre du jour est marqué «le Développement productif».

Suivront des exposés sur l'énergie et les ressources naturelles, les droits collectifs, la sécurité et la justice, la santé et l'emploi, les droits du travail et l'enseignement supérieur.

Les négociations ont débuté le 13 juillet, conformément à l'Acte de paix signé par les parties le 30 juin, qui a mis fin à 18 jours de manifestations contre les mesures néolibérales de l'exécutif et pour des réponses aux revendications populaires.

Jusqu'à présent, les deux parties ont abordé le ciblage des subventions aux carburants, les banques publiques et privées, et le contrôle des prix et de la spéculation, dont seule la deuxième a donné lieu à des accords concrets.

Pendant ce temps, les divergences sur les deux autres points ont maintenu les réalisations à zéro, bien qu'il y ait eu des rapprochements.

Le gouvernement estime que des progrès ont été réalisés dans les négociations, qui bénéficient du soutien de la Conférence épiscopale équatorienne en tant que médiateur.

Pour sa part, le mouvement indigène, qui représente d'autres secteurs sociaux, estime qu'il y a un manque de volonté politique pour apporter des réponses aux problèmes de longue date, qui ont été soulevés dans un document en 10 points adressé à l'administration il y a plus d'un an, et qui ont déclenché les manifestations.

Source: Prensa Latina