Photo: Cancillería de Colombia
La Havane, 8 oct. (RHC)- Le ministre colombien des Affaires étrangères, Alvaro Leyva, a mis en lumière ce vendredi, devant la 52e assemblée de l’OEA, l’Organisation des États Américains, le soutien de Cuba à la paix dans son pays.
Soulignant la reprise sur l'île des pourparlers de paix entre le gouvernement et la guérilla de l'Armée de libération nationale (ELN), il a déclaré que ce processus avait été maladroitement suspendu (par le gouvernement de droite d'Iván Duque) à la veille d'une deuxième cessation des hostilités.
Auparavant, les négociations menées à La Havane avaient abouti à un accord de paix avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
Lors de la séance plénière de la 52e Assemblée générale de l'OEA, Alvaro Leyva a rappelé que "la suspension obstinée des pourparlers, de mauvais souvenir, foulant aux pieds des protocoles protégés par la Convention de Vienne de 1969 sur le droit des traités, a conduit à l'inscription de Cuba sur une liste de pays terroristes juste pour servir la Colombie".
Après avoir suspendu les mandats d’arrêt et d’extradition à l’encontre des négociateurs de l’ELN qui se trouvaient à La Havane, le président Gustavo Petro a demandé en septembre dernier aux hautes autorités nord-américaines de retirer Cuba de leur liste.
D'autre part, le ministre colombien des Affaires étrangères a semblé faire allusion à l'hostilité de l'OEA et de son secrétaire général, Luis Almagro, à l'encontre du gouvernement vénézuélien, déclarant qu'"il existe des romans absurdes qui ne peuvent être maintenus indéfiniment".
Source: Prensa Latina