La Havane, 14 nov. (RHC)- L'association Orewa a dénoncé ce dimanche l'assassinat de deux dirigeants de la garde territoriale indigène de la communauté Emberá Playa Bonita, située dans le département de Chocó, dans le nord-ouest de la Colombie.
Cet assassinat porte à 162 le nombre total de crimes de ce type depuis le début de l'année.
Dans une déclaration publiée sur le compte Twitter de l'Organisation nationale indigène de Colombie (ONIC) et d'autres ONG de ce pays, Orewa a fermement rejeté le meurtre de Carlitos Uragama Cano et Francisco Sarco Pipicay devant leurs familles, ainsi que les graves blessures causées par cinq balles infligées à une troisième personne qui se débat actuellement entre la vie et la mort.
Ces membres de la communauté "avaient fui le conflit armé dans leurs territoires d'origine et faisaient partie de l'association des victimes indigènes du Chocó", explique le communiqué qui assure que les survivants vont probablement maintenant quitter leurs maisons afin de préserver leur vie.
Selon la déclaration, dans la nuit du 11 novembre, trois hommes cagoulés ont fait irruption dans la ferme où vivaient ces familles, près de la municipalité de Quibdó, et "sans aucune justification" ont commencé à tirer sans discernement sur les personnes présentes.
Orewa a également exprimé son inquiétude quant à l'impunité des crimes commis par les groupes armés illégaux, qui dans ce cas est attribuée par les médias au soi-disant Clan du Golfe.
Source: TeleSur