La Havane, 5 déc. (RHC)- Des groupes sociaux, syndicaux et politiques restent en alerte aujourd'hui et organisent des veillées et des manifestations pour soutenir la vice-présidente argentine Cristina Fernández en cas de condamnation dans le cadre de l’affaire "Vialidad".
Demain, le Tribunal oral fédéral 2 doit rendre son verdict après un procès de trois ans au cours duquel les procureurs Diego Luciani et Sergio Mola ont demandé 12 ans de prison pour la vice-présidente et son interdiction d'exercer une fonction publique à vie pour des irrégularités présumées dans l'attribution de 51 travaux dans la province de Santa Cruz entre 2003 et 2015.
Lors de sa dernière intervention dans le procès, Cristina Fernandez a déclaré qu'elle faisait face à un peloton d'exécution visant à stigmatiser le péronisme et a prévenu que la sentence à son encontre était écrite depuis le début.
"Nous avons démontré que les faits qu'ils ont exposés sont faux. Luciani et Mola se sont consacrés à calomnier, offenser, dénigrer et agir, non pas selon la loi, mais comme un éditorial des médias Clarín ou La Nación", a-t-elle souligné.
Selon l'agence de presse Télam, le verdict peut faire l'objet d'un recours devant la Chambre fédérale de cassation. Il ne s'agira donc pas d'une condamnation définitive et son exécution sera soumise à une décision future de la plus haute juridiction pénale du pays.
Le député et secrétaire général de la Centrale des Travailleurs de l’Argentine, Hugo Yasky, a déclaré que les syndicats, les mouvements sociaux et les forces politiques mènent des discussions sur les actions à entreprendre en cas de condamnation de l'ancienne cheffe d'État.
Le parti justicialiste et La Cámpora analysent également une réponse.
Source: Prensa Latina