La Havane, 1er février, (RHC)- Alors que la session plénière du Congrès du Pérou reprenait mardi le débat sur l'organisation des élections anticipées, des contingents de communautés indigènes de diverses régions du Pérou marchaient sur Lima contre le gouvernement.
Les manifestants exigent que les élections générales se tiennent en octobre 2023, la dissolution du Congrès et le départ de la présidente désignée, Dina Boluarte.
D’autres secteurs sociaux, des syndicats et des organisations étudiantes ont appelé à manifester pour exiger la démission de Dina Boluarte et des élections anticipées.
Mais il n'y a pas qu'à Lima que les mobilisations ont eu lieu, des protestations ont été signalées dans différentes régions du pays depuis les premières heures de la matinée, notamment dans le sud, en particulier à Puno, Cajamarca, Ica, Arequipa, Aracucho, Apúrimac, Ancash et Cusco.
La police a ordonné une présence accrue des forces de sécurité sur les lieux.
Depuis le matin, la police nationale péruvienne et les forces armées gardaient l’autoroute Panaméricaine Sud après avoir délogé les manifestants.
Les manifestations contre le gouvernement du président Dina Boluarte ont fait jusqu'à présent 65 morts, pour la plupart des civils tués lors d'affrontements avec la police nationale.
Source : TeleSur