La Havane, 25 mai, (RHC)- Le bureau du procureur général du Pérou a convoqué la présidente désignée, Dina Boluarte, le 31 mai pour les décès signalés dans le pays à la suite de la répression lors des manifestations qui ont eu lieu fin 2022 et début 2023.
La présidente fait l'objet d'une enquête préliminaire pour crime présumé de génocide.
L'avocat de la présidente péruvienne, Joseph Campos, a déclaré aux médias nationaux que Boluarte se rendrait à la convocation, tout en soulignant que le pouvoir exécutif a exigé la rapidité des enquêtes correspondantes.
Au cours des manifestations signalées dans la nation péruvienne contre Boluarte et le Congrès de la République, la répression a fait au moins 67 morts, principalement dans les régions d'Arequipa, de Puno, de Cusco, d'Ayacucho et d'Apurimac.
Selon la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH), la répression de l'État a été mise en évidence dans plusieurs rapports présentés, dans lesquels il est même question d'"exécutions extrajudiciaires".
Source : TeleSur