La Havane, 25 octobre, (RHC)- L'Observatoire citoyen équatorien pour la sécurité humaine (OCSH) organise une réunion internationale à Quito les 26 et 27 octobre afin d'aborder la vague de violence que connaît actuellement le pays et certaines propositions en faveur de la paix.
L’Équateur accuse en ce moment une escalade de la criminalité. Le taux d’homicide en 2022 a été de 26,68 pour 100 mille habitants et selon les estimations, cet indice montera davantage cette année.
Max Campos, expert en sécurité, a signalé dans des déclarations à l’agence Prensa Latina que la rencontre sera l'occasion d'analyser comment gérer les politiques publiques depuis le niveau local afin d'enrayer la situation actuelle.
Il a expliqué que la réunion abordera quatre axes thématiques, dont l'un est consacré à la violence en Équateur et à sa relation avec le crime organisé, ses causes, ses effets et son impact territorial.
En outre, les participants nationaux et étrangers se pencheront sur la cybercriminalité, la culture de la paix et la gestion locale de la prévention du crime et de la criminalité, un domaine dans lequel les autorités locales peuvent et doivent agir, tandis que l'État est responsable de la dissuasion, du contrôle et de la réponse.
Il a regretté que, dans ce pays d'Amérique du Sud, les jeunes âgés de 14 à 29 ans soient les plus impliqués dans la criminalité, d'où l'importance, selon lui, de mettre en œuvre des politiques publiques visant à prévenir cette réalité.
Les autorités du gouvernement actuel, des représentants du président élu, Daniel Noboa, les organisations de la société civile, les entreprises privées et d'autres acteurs sociaux sont invités à participer à l'événement.
La crise de la sécurité est la principale préoccupation des citoyens et constituera le plus grand défi de l'administration que dirigera Daniel Noboa jusqu'en mai 2025.
6 mille 444 personnes ont été assassinées entre janvier et octobre 2023 en Équateur, soit une moyenne de 21 morts violentes toutes les 24 heures, selon les chiffres publiés dans la presse nationale.
Source : Prensa Latina