La Havane, 31 octobre, (RHC)-
D'abord réunies sur la Place de la Constitution de la capitale, elles ont fait entendre leur voix en faveur du respect de l'État de droit, puis elles sont arrivées au siège de l'organisme chargé du scrutin dans le pays pour exprimer leurs revendications.
Elles ont demandé une action conforme à la loi "étant donné l'absence de réponse du gouvernement en place et des autorités correspondantes pour résoudre la crise déclenchée par des acteurs corrompus qui ont utilisé l'appareil d'État pour délégitimer les élections".
En outre, elles ont demandé le respect des actions menées par le Tribunal Suprême Electoral pour sauvegarder le suffrage populaire et le travail des bureaux de vote.
Lundi également, la Chambre des aliments et des boissons a publié une déclaration demandant une prolongation de la date limite du processus électoral.
Le directeur du Registre des citoyens du Tribunal Suprême Electoral, Ramiro Muñoz, a annoncé que la suspension du parti politique du président élu Bernardo Arévalo, le Mouvement Semilla, (Semence) entrera en vigueur le jeudi 2 novembre.
La magistrate Blanca Alfaro, qui a pris ses fonctions jeudi dernier en tant que présidente du TSE jusqu'en janvier 2025, a assuré que la plénière résoudrait en trois jours toutes les demandes en suspens.
Parmi celles-ci, la prolongation du processus électoral se distingue, ce qui - selon les analystes - préserverait la défense de la démocratie que les peuples indigènes et les organisations sociales ont menée dans les rues pendant 29 jours consécutifs.
Source : Prensa Latina