Au cours de la réunion du Comité d'appui public aux habitants de la région en conflit, le vice-ministre russe des Urgences, Vladímir Stepanov, a souligné qu'il faut que cet organisme d'aide internationale ait une position plus ferme et, à ce propos il a rappelé que le premier convoi humanitaire est resté trois semaines bloqué près de la frontière ukrainienne.
Par ailleurs, l'armée ukrainienne a pilonné Donetsk, violant ainsi la trêve scellée entre les parties en conflit, le 5 septembre dernier et qui avait été violée déjà à d'autres reprises. Le bilan a été de 6 civils morts.
D'autre part, plusieurs députés ukrainiens ont exigé l'abrogation de la loi approuvée la veille qui accorde un statut spécial aux régions sous contrôle des fédéralistes et que les fédéralistes ont également rejetée.
Le statut spécial donne aux régions de Donetsk et de Lougansk, des droits d'autonomie durant trois ans. La loi stipule la tenue d'élections régionales le 7 décembre, la création d'une police locale à laquelle devraient s'incorporer les forces fédéralistes et une amnistie pour protéger les combattants sauf en cas de délit grave.
Bien que la Russie aient considéré ceci comme un pas vers l'indépendance, les leaders fédéralistes ont déclaré qu'ils n'accepteront ces mesures que si elles constituent une véritable voie conduisant vers la séparation de Kiev. Ils ont précisé que les élections auront lieu quand la direction des nouvelles républiques le décidera.