Cette déclaration fait suite à la plainte déposée auprès de la CPI par 16 diplomates, juristes et autres personnalités contre la présidente Dina Boluarte et son gouvernement pour une cinquantaine de civils tués lors de la répression des manifestations contre son accession au pouvoir de décembre 2022 à février 2023
La Havane, 23 août, (RHC)- Le barreau de Lima, la capitale du Pérou, a estimé jeudi qu'il était opportun que la Cour pénale internationale (CPI) enquête sur les décès enregistrés lors des manifestations antigouvernementales signalées à cette instance, ce que le gouvernement rejette.
"Il est impératif que le ministère public et la CPI, en tant que gardiens des droits de l'homme, prennent en considération la gravité de la situation et agissent en conséquence afin que les victimes obtiennent justice et que les responsables répondent de leurs actes devant la communauté internationale", a déclaré l'Ordre des avocats dans un communiqué.
Cette déclaration fait suite à la plainte déposée auprès de la CPI par 16 diplomates, juristes et autres personnalités contre la présidente Dina Boluarte et son gouvernement pour une cinquantaine de civils tués lors de la répression des manifestations contre son accession au pouvoir de décembre 2022 à février 2023.
Les victimes de cette période de violence ne doivent pas être oubliées, et leur mort ne doit pas être traitée comme un simple "dommage collatéral", souligne la déclaration du Barreau. Source : Prensa Latina