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La Havane, 29 août, (RHC)- Le Conseil d'éthique de la Chambre des députés du Brésil a approuvé mercredi par 15 voix contre une la révocation du mandat du législateur Chiquinho Brazão, accusé d'avoir participé à l'assassinat de la conseillère municipale Marielle Franco.
La décision s'accompagne de l'avis du rapporteur de l'affaire, le député Jack Rocha, qui estime que Brazão a commis des actes incompatibles avec la bienséance parlementaire, ce qui justifie la perte de son mandat.
La défense de l'accusé doit faire appel de la décision auprès de la commission de la constitution et de la justice, puis l'affaire sera soumise à l'assemblée plénière de la chambre basse pour que la recommandation du conseil d'éthique soit confirmée.
Il faudra pour cela le soutien d'au moins 257 députés sur 513.
"Le meurtre de Marielle Franco, qui s'est produit le 14 mars 2018, représente non seulement un acte de brutalité, mais aussi un exemple dévastateur de violence politique fondée sur le genre", a déclaré Jack Rocha.
L'ancien policier Ronnie Lessa, assassin avoué de la conseillère municipale, a déclaré par vidéoconférence devant la Cour suprême qu’il a accepté de commettre le crime en échange de la promesse d'une autorisation d'explorer des terres dans la partie ouest de Rio, ce qui, selon lui, pourrait lui rapporter 25 millions de réais (environ cinq millions de dollars).
Le mobile du meurtre pourrait être une confrontation entre Franco et Chiquinho Brazão au sujet d'un projet de loi visant à régulariser les terres dominées par la milice. (Source: Prensa Latina)