Des ethnies autochtones et des travailleurs sans toit apportent leur soutien à Dilma Roussef

بقلم: Peio Ponce
2014-10-16 14:37:03

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Brasilia, 16 octobre (RHC-PL) Des peuples autochtones du nord-est du Brésil et le Mouvement des Travailleurs Sans Toit se sont prononcés pour la réélection de la candidate du Parti des Travailleurs, la présidente Dilma Roussef, qui sera opposée au candidat du Parti de la Social-Démocratie Brésilienne Aécio Neves, lors du deuxième tour des élections présidentielles.

Cette décision a été annoncée au terme d'une réunion, qui s'est tenue à Brasilia, avec les représentants du Comité de campagne de la présidente.
Le vice-coordonnateur de l'Association des Peuples Autochtones du Nord-est, Dourado Tapeba, a expliqué que les Indiens du Brésil sont parvenus à un consensus et qu'ils voteront tous pour la candidate du PT le 26 octobre prochain.

Dourado Tapeba a souligné les avancées importantes obtenues en matière de restitution des terres aux Indiens sous les mandats de Luis Inacio Lula da Silva entre 2003 et 2010 et il a signalé que Dilma Roussef s'est engagée à remettre d'autres terres aux autochtones au cours de son deuxième mandat.

Les ethnies Macuxi, Wapixana, Ingarikó, Taurepang, Patamona et Xavante ont bénéficié de ses mesures sous le mandat de Lula da Silva, a rappelé Dourado Tapeba.

Il a également rappelé les difficultés rencontrées dans les années 1990 par les Indiens pour dialoguer avec le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso, du PSDB et a signalé qu'une victoire du candidat de ce parti le 26 octobre prochain constituerait une régression.

Faisant référence au mandat de l'ancien président Henrique Cardoso, Dourado Tapeba a signalé :« Nous, les Indiens, nous nous souvenons des souffrances et de la répression et des terres usurpées (…) c'est pourquoi nous ne voulons pas voter pour Neves»
De son côté le Mouvement des Travailleurs Sans Toit a indiqué qu'un retour au pouvoir du PSDB signifierait la mise en œuvre de politiques néo-libérales, la diminution des salaires et des programmes sociaux et une régression en matière de droit du travail.

De plus, des associations d'enseignants, des mouvements de jeunesse, des organisations syndicales et plus de 200 leaders syndicaux du pays ont apporté leur soutien à la présidente brésilienne.



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