La Havane, 22 janvier, (RHC)- La présidence de l’Équateur a demandé mardi à la Cour constitutionnelle de tenir une audience publique. Elle veut justifier le controversé décret exécutif, par lequel le président, Daniel Noboa, a demandé un congé et  laissé Cynthia Gellibert à son poste.

Dans ce décret, qui a ensuite été abrogé, Noboa demandait une autorisation d'absence, pour cause de «force majeure», afin de participer pendant trois jours à des actes de prosélytisme et laissait Gellibert en fonction, et non Verónica Abad, qui est la vice-présidente en exercice.

Conformément à l'article 93 du code de la démocratie, les fonctionnaires qui souhaitent être réélus doivent demander un congé sans solde pour la période de campagne.

Le chef de l'État accumule d'autres plaintes devant le Tribunal du contentieux électoral (TCE) pour des infractions présumées, dont une a déjà été déposée, deux sont en attente de traitement et deux autres ont été unifiées.

Source : Prensa Latina