La Havane, 25 janvier, (RHC)- Le président de la Colombie, Gustavo Petro, et son cabinet ont signé vendredi un décret déclarant l'état de troubles intérieurs dans la région du Catatumbo.

Cette région du nord-est du pays est le théâtre d’affrontements entre l’ELN, l’Armée de Libération Nationale et la Structure 33, groupe armé dissident des défuntes FARC, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie, avec des assassinats sélectifs et des déplacements massifs de population.

Le décret déclare l'état de troubles intérieurs pendant 90 jours à compter de son entrée en vigueur.

Par ailleurs, le gouvernement cubain a assuré ce vendredi qu'il n'y avait pas de membres de l'Armée de libération nationale (ELN) ou de son Commandement central sur son territoire, et a précisé qu'ils avaient quitté le pays il y a plusieurs mois, lorsque le sixième cycle de la Table de dialogue de paix entre ce groupe armé et le gouvernement colombien s'est achevé.

La procureure générale de Colombie, Luz Adriana Camargo, a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse que les mécanismes internationaux d'Interpol seraient utilisés pour demander la capture et l'extradition de ces dirigeants «à Cuba ou où qu'ils se trouvent».

Eugenio Martínez, directeur général pour l'Amérique latine et les Caraïbes du ministère cubain des affaires étrangères, a déclaré sur son compte X que « la mention de Cuba comme l'un des pays où ils pourraient se trouver est une insinuation sans preuve, car il n'y en a pas ».

Pour sa part, la cheffe de la délégation gouvernementale aux pourparlers avec l’ELN, Vera Grabe, a affirmé qu'il n'y avait pas à Cuba de dirigeants de ce groupe armé autorisés à participer aux négociations de paix.

Source : Prensa Latina