Buenos Aires, 8 novembre, (RHC).- L'Argentine a une nouvelle fois dénoncé les effets des verdicts du juge étasunien Tómas Griesa dans l'affaire qui l'oppose aux fonds vautour. Ce magistrat exige au pays sud-américain de payer 100% de bons aux fonds NML et Aurelius, qui représentent 1% des créanciers.
L'Argentine est prête à honorer ses dettes mais elle explique que l'application de la décision judiciaire américaine de verser 1,3 milliard de dollars aux fonds spéculatifs, serait une violation de la clause RUFO figurant dans les contrats de la dette restructurée qui spécifie que tous les créanciers doivent bénéficier des mêmes conditions de remboursement.
Cette décision de justice contrevient à cette clause car 93% des créanciers restructurés ne touchent environ que 30% des sommes initialement dues.
Dans une lettre adressée au Congrès, une centaine d'économistes américains ont estimé que "le jugement bloquant tout paiement de l'Argentine à 93% de ses créanciers pourrait causer des dégâts économiques inutiles au système financier international et aux intérêts des États-Unis et de l'Argentine".