Mexico, 12 novembre (RHC-NTX-PL) Le mouvement de protestation soulevé par la disparition des 43 étudiants de l'État de Guerrero se poursuit au Mexique.
Des centaines d'étudiants ont répondu à l'appel lancé par la Coordination Étudiante de l'Université Autonome de Guerrero et ont battu le pavé de la capitale de cet État, Chilpacingo pour exiger que les normaliens d'Ayotzinapa soient retrouvés en vie.
Le siège du Parti Révolutionnaire Institutionnel dans cette ville a été incendié par des syndicalistes de l'enseignement public. Des affrontements ont opposé les forces anti-émeutes aux manifestants, qui ont riposté par des jets de pierre.
Le mouvement s'est étendu au pays tout entier. À Mexico, les étudiants de l'Université La Salle ont rejoint le mouvement à l'occasion d'un forum intitulé « La mise en œuvre de la Réforme Constitutionnelle sur les droits de l'homme ».
À Oaxaca, des jeunes normaliens ont bloqué un péage d'autoroute et à Morelia, les jeunes ont pris d'assaut les sièges de plusieurs partis politiques et des bâtiments publics.
Par ailleurs, l'Équipe Argentine d'Anthropologie Légale, qui mène une expertise indépendante sur la disparition des 43 étudiants de l'École Normale Rurale d'Ayotzinapa, a indiqué que les restes humains qui ont été analysés jusqu'à ce jour n'appartiennent pas aux étudiants disparus.
Dans un communiqué, les légistes argentins ont précisé qu'ils ont participé à l'exhumation et aux analyses des restes humains retrouvés dans les quartiers Cerro Viejo et La Parota de la commune d'Iguala et dans la décharge et la rivière San Juan de Cocula.