Raul Castro confirme les grandes lignes du développement socialiste de Cuba

بقلم: Tania Hernández
2016-12-28 16:20:49

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La Havane, 28 déc. (RHC).- Raul Castro, président du Conseil d’État et du Conseil des ministres de Cuba, a confirmé les grandes lignes du développement socialiste de notre pays. Le président cubain a dressé le bilan de l’économie cubaine en 2016 devant la députation réunie ce mardi au Palais des Congrès de La Havane pour la session d’hiver de l’Assemblée Nationale.

Il a rappelé ce qu’il avait indiqué au mois de juin: l’économie nationale accuse des limitations financières à cause de la chute des recettes à titre des exportations et des prix des produits exportables.

«Certainement, les limitations pour ce qui est des fournitures de combustibles et les difficultés financières se sont aggravées pendant ce second semestre

Tout cela a conduit à une croissance négative du PIB de 0,9%. Malgré cela la gratuité des services sociaux comme l'éducation et la santé publique a été préservé à toute la population. Il n'y a pas eu de paralysie de notre économie, comme l'auguraient des médias malintentionnés, nous ne sommes pas revenus aux temps de coupures de courant que nous avons endurées durant les années les plus difficiles de la grave crise économique.

Il a avancé que les tensions financières persisteront et que d’autres défis pourraient se rendre plus difficiles dans des circonstances déterminées. Il a tout de même annoncé que l’année prochaine le PIB connaîtra une croissance aux alentours de 2%. Un chiffre qu’il a qualifié de modeste.

« Au milieu de ce scénario défavorable, nous nous sommes acquittés strictement des obligations contractées comme résultat du ré-échelonnement de notre dette extérieure. Cependant, nous n'avons pas pu surmonter la situation transitoire que nous traversons de retard dans le paiement aux fournisseurs. Dans le but de résoudre cette situation nous procédons à une série de démarches. »-a-t-il signalé.

Concernant les effets du blocus sur l'économie cubaine, Raul Castro a précisé:

« Lorsque que nous analysons le comportement de l'économie cubaine, il ne faut pas oublier les effets négatifs provoqués par le blocus économique, commercial et financier des États-Unis qui comme vous le savez, reste en vigueur. Un exemple est que Cuba ne peut pas réaliser des transactions internationales en dollars étasuniens, ce qui nous empêche de mener à bien d'importants projets en perspective.

Raul Castro a une fois de plus remercié les partenaires commerciaux de leur compréhension et il leur a confirmé la volonté du gouvernement de prendre les mesures pour que une telle situation ne se répète pas dans l'avenir.

« Je reconnais que nous ne sommes pas satisfaits en la matière. Les délais dans les processus de négociations ont souvent été excessifs. Il faut une bonne fois pour toutes, laisser derrière les préjugés contre les investissements étrangers.

Pour avancer sur cette voie, nous devons nous dépouiller de fausses craintes sur les capitaux étrangers. Nous n'allons pas et nous n'irons pas vers le capitalisme. Cela est totalement écarté. Notre Constitution est claire en ce sens, mais nous ne devons pas avoir peur des investissements et mettre des entraves à ce que nous pouvons faire dans le contexte des lois en vigueur. Cela exige la préparation et la formation systématique des cadres et des spécialistes qui négocient. Il faut corriger les déficiences, les erreurs commises pour ne jamais les répéter. »

Dans son discours, le chef de l'état cubain s'est référé à la loi adoptée par le Parlement sur l'usage du nom du leader historique de la Révolution cubaine, en accord avec sa volonté expresse.

« Le meilleur monument à ses idéaux, à son œuvre est l'application chaque jour des postulats et principes contenus dans sa définition du concept de Révolution, qu'il a rendu public le 1er mai 2000 et que des millions de Cubains se sont engagés, par leur signature, a suivre, dans le cadre des hommages rendus à celui qui n'a jamais déçu son peuple. »

Le président Raul Castro a terminé son intervention à la session d'hiver de l'Assemblée Nationale en adressant un salut au peuple cubain

« Fidel est parti invaincu, son esprit de lutte restera dans la conscience de tous les révolutionnaires cubains d'aujourd'hui, de demain et de toujours. Nous allons le prouver le 2 janvier prochain lors de la parade militaire et du défilé populaire à l'occasion du 60è anniversaire du soulèvement de Santiago de Cuba, du Débarquement des expéditionnaires du yacht Granma, de la Journée des Forces Armées Révolutionnaires, un défilé en hommage au Commandant en chef de la Révolution cubaine et à notre jeunesse.

 

 

Il ne me reste qu'à vous dire que dans quelques heures nous célébrerons un nouvel anniversaire du triomphe de la Révolution et l'avènement de la nouvelle année. Nous adressons au cher peuple de Cuba, nos félicitations les plus chaleureuses

 

«Nous continuerons à exécuter le programme d’investissements en fonction du développement durable de l’économie nationale» a promis le président cubain qui s’est prononcé pour la dynamisation des investissements étrangers à Cuba.

«Nous ne sommes pas satisfaits dans ce domaine et les processus de négociations ont connue fréquemment des délais excessifs» .

 

Sur ce point, il a lancé un appel à laisser en arrière une mentalité obsolète, pleine de préjugés contre les investisseurs étrangers et à nous dépouiller de fausses craintes à l’égard du capital étranger.

«Nous n’allons pas vers le capitalisme, mais nous ne devons pas avoir peur ni mettre des écueils à ce que nous pouvons faire dans le cadre des lois en vigueur » a-t-il souligné avant d’entrer dans un des aspects vitaux de l’économie cubaine: le secteur énergétique.

«La question des combustibles a été, dès le triomphe de la Révolution, l’épée de Damoclès qui a toujours pendu sur notre cou et qui parfois l’a frôlé. C’est un des secteurs stratégiques où il faut dynamiser les investissements étrangers » a-t-il relevé dans son discours devant l’Assemblée Nationale.

Se référant aux hommages populaires rendus à Fidel à la suite de son décès, Raul Castro a souligné :

«Je sais en plus, que jamais plus de nos vies, nous n’assisterons à une telle foule, sauf à une autre occasion, où je suis sûr que les foules se réuniront de nouveau, et c’est le jour où nous mourrons, parce que, quand il faudra nous conduire au tombeau, tant de gens qu’aujourd’hui se rassembleront parce que, nous ne décevrons jamais notre peuple!

«Fidel est parti invaincu mais son esprit de lutte restera dans la conscience de tous les révolutionnaires cubains d’aujourd’hui, de demain et de toujours et nous le démontrerons pendant la revue militaire du 2 janvier prochain»

A la fin de son discours devant la députation, le président cubain a adressé une félicitation au peuple cubain pour le nouvel anniversaire de la Révolution.

 



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