La Havane, 14 juillet (RHC)- Les délégués au 10e Congrès de l'UPEC,l'Union des Journalistes de Cuba, débattent aujourd'hui à La Havane du modèle de presse nécessaire pour le socialisme dans le pays.
Hier les adhérents ont discuté des contributions depuis le journalisme cubain à l'application d'une nouvelle Politique de Communication.
Présentant le thème, le membre du Comité National de l'UPEC, Raúl Garcés, a mentionné plusieurs des défis qu'il faut relever dans ce processus dont ceux de la gestion, de l'innovation et de la crédibilité dans les médias.
Pour sa part, le vice-président du Conseil des ministres, Marino Murillo, également présent à la journée d'ouverture, a signalé que ce ne sera pas facile de mettre en application tous les aspects approuvés. Il s'est référé à la pertinence de la réalisation d'un processus de formation sur la Politique de Communication dans toutes les institutions de l'état.
Dans des déclarations à Radio Havane Cuba, Maribel Acosta, déléguée et présidente de la Commission Nationale de Journalisme et professeure à la Faculté de cette spécialité, a signalé :
« Le premier document à être débattu a été la politique de communication qui implique un défi et une stratégie en ce qui concerne la façon dont elle va être appliquée car elle va au-delà des médias et elle englobe tous les secteurs et les institutions liés à la communication, les mécanismes de l'état, la société et les citoyens et surtout sur l'articulation de ces stratégies de communication. C'est une question qui est, disons, en suspens. Il faut un organisme recteur, que ce soit un ministère de la communication et de l'information étant à même d'articuler et pas d'administrer la stratégie de communication englobant tous les facteurs et prenant en considération tous les publics ciblés et les canaux pertinents à cette fin. Je crois que c'est le plus grand défi que nous devons relever dans un avenir immédiat ».