La Havane, 11 juillet, (RHC).- Le Chef d'État cubain, Miguel Díaz-Canel, a salué ce mercredi la discussion à l'Assemblée Nationale des questions qui préoccupent le plus la population.
Au cours d'une intervention devant la commission chargée de l'attention aux services, Miguel Díaz-Canel a insisté sur l'autorité que donne à la députation le fait d'analyser et de tenter de chercher des solutions aux problèmes de la population.
«C'est donc une assemblée qui de par son système de travail se rapproche des problèmes du pays. Cela lui accorde de l'autorité, de la crédibilité. Nous appuyons ce travail avec une gestion de gouvernement cherchant à trouver la solution de ces problèmes, nous pourrons donc parler d'un gouvernement par la Révolution et pour la Révolution, par le peuple et pour le peuple. »
La commission chargée de l'attention aux services a analysé ce mercredi les résultats de l'application de la loi sur les investissements étrangers et la coopération économique entre les ministères du Commerce intérieur, du Tourisme, des Communications et du Transport.
Déborah Rivas, directrice générale des Investissements étrangers au ministère du Commerce extérieur et des Investissements étrangers a annoncé une croissance soutenue dans le secteur du tourisme et souligné que les capitaux étrangers se dirigent vers les secteurs prioritaires du pays.
A ce sujet, le président cubain a rappelé que l'introduction du capital étranger dans l'économie nationale constitue aujourd'hui une partie essentielle de la stratégie de développement. C'est pourquoi c'est une des lignes les plus attaquées par le gouvernement des États-Unis.
«Au cours de cette année, où ces pressions se sont rendues plus évidentes, nous devons dire que ce secteur des entreprises et des affaires qui mise sur Cuba est resté ferme. Mais il a fait l'objet de fortes pressions. »
Il a d'autre part mis l'accent sur l'opposition ferme de la communauté internationale au caractère extra-territorial de la loi Helms-Burton, une loi nord-américaine qui vise justement à internationaliser le blocus de notre pays.
«Pourquoi on explique qu'une partie importante de la loi Helms-Burton et des mesures prises contre notre pays par l'administration des États-Unis vise à réduire le développement du tourisme, à restreindre l'arrivée de visiteurs nord-américains à Cuba, à exercer des pressions sur les agences de voyages, à exercer des pressions sur les entreprises qui misent sur le tourisme à Cuba?
Le Chef d'État cubain a mis l'accent sur les atouts de notre pays en matière du tourisme et des affaires avec les entreprises étrangères.
«Je crois que cela est lié aussi aux possibilités et aux attraits qu'offre notre pays et aussi au sérieux des autorités cubaines. D'ailleurs, nous avons contracté des dettes envers des entreprises étrangères et des entreprises mixtes, mais leurs responsables savent très bien que cela est le produit de situations temporaires découlant des pressions exercées et du manque de financement à cause du renforcement du blocus. Mais ils savent que Cuba est sérieuse et que Cuba honore ses dettes. Voilà pourquoi ils restent ici et nous devons donc respecter la confiance que ces chefs d'entreprise ont fait à notre pays. »
Les travaux préalables à la session d'été de l'Assemblée Nationale sont marqués aujourd'hui par les rapports sur la gestion des ministres du Tourisme, Manuel Marrero et des Industries, Alfredo López, respectivement.
Marino Murillo, chef de la commission permanente pour l'application des lignes économiques et le développement, est réuni par ailleurs avec les députés cubains qui ont débattu depuis lundi dernier de questions clés pour le développement du pays.