La diplomate Heidy Villuendas a exposé la position de la plus grande des Antilles en intervenant lors d’un événement organisé par le sous-comité des droits de l’Homme du Parlement Européen, auquel ont été invités des contre-révolutionnaires d’origine cubaine.
'Le Parlement Européen devrait avoir une vision plus large, entendre d’autres voix et tenir compte des opinions de la société civile cubaine réelle, qui vit à Cuba et travaille chaque jour pour construire une société meilleure', a-t-elle précisé dans cette capitale.
Selon Villuendas, en invitant les mêmes personnes et organisations, qui ont une position agressive contre le pays qui les a vues naître, une attitude très peu pluraliste est mise en évidence.
Ils (les invités contre-révolutionnaires) manquent d’appui populaire et de reconnaissance à Cuba, et il est compréhensible que des espaces et des institutions comme ceux-ci soient utilisés pour rechercher la légitimité qu’ils n’ont pas dans notre société, a-t-elle dénoncé.
La diplomate de l’ambassade de Cuba en Belgique a rappelé que lors des élections dans le pays caribéen, pas un seul représentant des groupuscules contre-révolutionnaires n’avait été élu au niveau de la base, dans un processus qui se déroule dans les quartiers et avec le vote des voisins.
Il serait très intéressant que ces personnes expliquent comment ils peuvent se proclamer défenseurs des droits de l’Homme et représentants des intérêts d’un peuple lorsqu’ils soutiennent, voire exigent, la recrudescence du blocus économique génocidaire imposé par les États-Unis, a-t-elle signalé lors de l´événement dont Elena Larrinaga de Luis et Alejandro González Raga, tous deux résidant en Espagne, étaient les invités.
Villuendas a insisté sur le fait que le blocus imposé par les administrations successives à la Maison Blanche depuis près de 60 ans constitue une violation flagrante des droits de l’Homme des cubains et le principal obstacle au développement de son pays.
Dans ce contexte, elle a invité les parlementaires du Parlement Européen à considérer et à analyser dans leurs espaces respectifs que le renforcement de ce blocus, en particulier l’activation l’année dernière des titres III et IV de la loi Helms-Burton, attaque les intérêts des citoyens et des entreprises des nations de l’Union Européenne.
À propos du discours récurrent des secteurs anti-cubains sur les questions relatives aux droits de l’Homme, notamment la présentation de criminels de droit commun en tant que détenus politiques et les obstacles supposés au développement des femmes, la diplomate a souligné l’attachement de la Révolution à un ordre juridique et social non discriminatoire.
À Cuba, il n’y a pas d’arrestations arbitraires, les arrestations sont effectuées conformément à la procédure pénale et dans le respect des garanties d’une procédure régulière, a-t-elle déclaré.
Villuendas a rappelé que l’utilisation de criminels de droit commun, y compris de criminels violents, comme fer de lance contre la plus grande île des Antilles, n’est pas nouvelle.
Ceux qui se prêtent à de tels comportements ne méritent pas la noble qualification de défenseurs des droits de l’Homme, car ils sont des agents au service d’une puissance étrangère, comportement ainsi reconnu par de nombreuses législations occidentales, a-t-elle déclaré.
En ce qui concerne l’autonomisation des femmes, elle a souligné que c’était la Révolution cubaine, la même que Washington et ses agents tentaient de détruire, qui avait changé le paysage de la discrimination qui régnait avant le 1er janvier 1959 dans le pays.
De nombreuses données le prouvent, il suffit de mentionner par exemple que l’espérance de vie à la naissance des femmes sur l’île est de 80 ans, plus longue que celle des hommes, le fait que 53 % des députés à l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire sont des femmes, et que celles-ci soient aussi majoritaires dans les salles de classe universitaires, a-t-elle précisé.
Au Parlement Européen, Villuendas a affirmé que chaque nouvelle agression de la Maison Blanche devient une victoire de la résistance du peuple cubain et une défaite de ceux qui défendent la faim et le désespoir, que le blocus vise à semer comme armes pour renverser la Révolution.
Avec Prensa Latina