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La Havane, 5 mars (RHC) Le premier secrétaire du Parti Communiste de Cuba, le général d'armée Raúl Castro, et le président de la République, Miguel Díaz-Canel, ont envoyé des gerbes de fleurs aux victimes du sabotage du navire à vapeur français La Coubre, le 4 mars 1960, au port de La Havane.
Ce sabotage figure parmi les actes de terrorisme les plus criminels perpétrés contre notre pays.
Le navire, chargé des munitions et des armes destinées à l’armée du jeune gouvernement révolutionnaire a explosé au moment où les travailleurs du port déchargeaient la marchandise.
Une seconde explosion a eu lieu alors que des secouristes et des pompiers venaient en aide des premières victimes.
Cet acte de terrorisme ourdi par la CIA a fait 100 morts dont des marins français et 400 blessés dont des dizaines handicapés à vie. 34 personnes ont été alors été portées disparues.
C’est dans ces circonstances que le Commandant en Chef Fidel Castro a prononcé le lendemain, au cours des obsèques des victimes, la phrase «La Patrie ou la Mort» qui nous accompagne toujours.
Sur Twitter, le président Miguel Díaz-Canel a écrit : «Le 4 mars 1960. Une explosion, des corps en morceaux, du sang, des sirènes. Le sauvetage, la rage. Une autre explosion, plus de corps, plus de sang, plus de rage. Près de 100 morts, 400 mutilés. #LaCoubre explose, #Cuba est blessée et demain elle criera #PatriaOMuerte (La Patrie ou la Mort) #Venceremos (Nous vaincrons).
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez a tweeté que cet événement s'inscrit sur la longue liste des actes de terrorisme d'État contre Cuba.
«La défense de la souveraineté et l'héritage des martyrs maintiennent le peuple cubain face à un seul dilemme: la Patrie ou la Mort!» a-t-il ajouté.
La vice-première ministre Inés María Chapman a également rappelé les paroles du commandant en chef et souligné l'importance de ne pas oublier l'histoire.
Selon les chiffres officiels, le nombre de morts à Cuba suite aux agressions organisées aux États-Unis dépasse les 3 400.