La Havane, 8 mai (RHC) Le ministre du Commerce extérieur et des Investissement étrangers de Cuba, Rodrigo Malmierca, a réitéré aujourd’hui son rejet du blocus économique, commercial et financier du gouvernement des Etats-Unis, aggravé par 240 mesures.

Sur son compte Twitter officiel, il a dénoncé l’extension de ce siège sous l’administration de Donald Trump et que même en période de pandémie de Covid-19 les mesures coercitives restent actives.

Malmierca a souligné dans plusieurs instances internationales que Cuba est confrontée à un siège sans précédent, avec de graves répercussions sur le commerce extérieur cubain, notamment les exportations de biens et de services et les importations de matières premières, aliments et fournitures pour le développement de l’industrie.

La pandémie a déclenché une crise multisectorielle de grande ampleur au niveau mondial, aggravée par des guerres commerciales et des mesures coercitives unilatérales contraires au droit international.

Selon le dernier rapport sur les dommages causés par la politique de Washington, entre avril 2019 et mars 2020, les pertes dans le commerce extérieur se sont élevées à plus de trois milliards de dollars.

L’impossibilité d’accéder au marché des États-Unis à elle seule a coûté plus de 131 millions de dollars, sans compter les dommages causés par l’interdiction d’utiliser la monnaie américaine dans les transactions internationales.

En outre, Cuba doit faire face aux conséquences négatives du recours à des intermédiaires commerciaux, qui se traduisent par un renchérissement des marchandises et des surcoûts de fret et d’assurance, qui doivent être payés pour la délocalisation du commerce vers des régions plus éloignées.

Le rejet du blocus et l’appel à mettre fin aux mesures coercitives unilatérales et sans mandat international imposées par la Maison-Blanche à la nation caribéenne se développent dans le monde entier grâce aux actions d’organisations, sympathisantes du peuple de l’île, de parlementaires, d’universitaires et de Cubains résidant à l’étranger.

Source Prensa Latina