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Par Marianela Samper
La Havane, 29 mai (RHC) « Cuba face à deux pandémies » est la devise de la Séance Parlementaire pour la levée du blocus, qui s’est tenue ce vendredi au Capitole de La Havane, siège de l'Assemblée nationale.
La séance avait l'intention d'exposer une fois de plus les vérités des principaux problèmes qui affectent le développement du pays et le peuple cubain au quotidien.
La députée Johana Odriozola, vice-ministre de l'Économie et de la Planification, a dénoncé les violations de l'ordre juridique international par les États-Unis dans sa politique de blocus et les effets qu'elle provoque sur la nation caribéenne.
Lors de la séance, Carlos Fernández de Cossío, directeur général des États-Unis au ministère des Affaires étrangères, a dénoncé le véritable objectif de la politique génocidaire américaine: détruire la révolution cubaine. Il a raconté l'histoire du blocus et les prétextes utilisés par les États-Unis pendant plus de six décennies.
Les vraies raisons de ce blocus, a-t-il dit, sont liées au refus des Etats Unis d’accepter le droit à la souveraineté et à l'indépendance de Cuba, ils sont déterminés à détruire l'exemple de notre pays.
Des députés d'Amérique Latine, d'Europe, des États-Unis ont adressé à la séance parlementaire des messages demandant la levée du blocus économique, commercial et financier des États-Unis à Cuba, et reconnaissant la résistance et la dignité du peuple caribéen. Ils ont également souligné l'humanisme des brigades médicales cubaines qui collaborent avec d'autres pays dans la lutte contre la pandémie de Covid-19.
À cet égard, le député Yuri Valdés a exposé les conséquences du blocus au milieu de la pandémie de Covid-19 et souligné la capacité scientifique des chercheurs cubains à y faire face.
Le Dr Cristina Luna, présidente de la Commission de la Santé et des Sports, a expliqué les effets du blocus sur la santé de notre peuple.
Selon le dernier rapport préparé par la nation caribéenne, les pertes entre avril 2019 et mars 2020 ont dépassé pour la première fois cinq milliards de dollars.
En outre, les États-Unis ont inclus Cuba dans les listes des pays qui ne coopéreraient pas soi-disant contre le terrorisme et dans celle des pays qui parrainent ce fléau, ce qui a provoqué le rejet de la communauté internationale.
Le rapport de la séance parlementaire remercie la solidarité des parlementaires du monde entier, qui dénoncent la violation du droit international de cette politique des Etats-Unis qui empêche le développement de la plus grande des Antilles et affecte sa population et en particulier sa santé.