La Havane, 18 oct. (RHC)- Des scientifiques et des experts, des hommes et des femmes qui se consacrent au développement des sources d’énergie renouvelables ont été invités cette fin de semaine par le président de la Miguel Díaz-Canel, à discuter de la question dans une nouvelle réunion du Conseil national de l’Innovation.
L'archipel bénéficie d'un rayonnement solaire abondant pour alimenter des panneaux photovoltaïques; le vent est favorable en de nombreux endroits pour faire tourner sans difficulté des éoliennes de petite et de grande taille; le volume de biomasse est suffisant pour alimenter les centrales bioélectriques (y compris les chaudières et les turbogénérateurs des sucreries), et les déchets liquides à verser dans le ventre d'un bio-digesteur ne manquent pas.
Livan Arronte, ministre de l’Énergie et des Mines, a souligné que la transition vers l’utilisation des sources d’énergie renouvelables est nécessaire à court terme.
«Pour atteindre cet objectif, le problème a trois aspects fondamentaux. Premièrement, le coût élevé de la production d’électricité à cause de la dépendance de 95% de notre matrice énergétique des combustibles fossiles. Deuxièmement, notre pays a actuellement un déficit élevé de production d'électricité qui touche la population et qui limite le développement de l’économie nationale. Et troisièmement, la matrice actuelle de production d’électricité a un impact élevé sur la contamination de l’environnement»
De son côté, le président Díaz-Canel a proposé de faire une analyse globale et d’évaluer l’introduction de technologies de plus en plus efficaces. Il a souligné que toute approche en ce sens doit être holistique.
« Les solutions incluent plusieurs alternatives, raison pour laquelle nous ne sommes pas en train de parler ici d’une seule source d’énergie renouvelable. L’énergie photovoltaïque en est une , mais il doit s’agir de l’intégration de toutes avec la technique dont nous disposons car c’est celle que nous avons, car c’est celle qui a un plus grand impact dans la production d’électricité et qu’il faudra transformer. Je me trouve parmi ceux qui sont convaincus du fait que nous pourrons parvenir un jour à avoir 100% de notre matrice énergétique de combustibles renouvelables avec une réserve de ceux non-renouvelables pour les utiliser en cas de besoin »
Source: Radio Rebelde