La Havane, 18 février (RHC) Le président cubain Miguel Diaz-Canel est intervenu dans la soirée de ce jeudi à la consultation populaire du projet de code des familles, réalisée dans la circonscription 141 appartenant au district Peralta, de la ville de Holguín.
C’est un code qui nous manquait, totalement émancipateur, inclusif, qui respecte toutes les croyances, a également estimé le Premier Secrétaire du Comité central du PCC.
Au terme d’une journée qui a commencé avec l’assemblée de bilan du Parti dans la municipalité et s’est poursuivie avec un parcours à travers plusieurs endroits de la province, le président a assisté à la réunion où 120 électeurs, 93,5 % des appelés au processus, ont eu la possibilité de s’exprimer sur l’importante disposition juridique qui, selon le président, «a pris en compte l’hétérogénéité vers laquelle notre société est allée ces dernières années».
Le Code est si vaste, a-t-il dit, qu’il tient compte de toutes les essences de la cellule fondamentale de notre société. C’est un document peut-être dense, mais qui mérite des lectures et des relectures pour le comprendre, afin qu’au moment d’exercer droite de vote pour dire oui ou non, nous le fassions sur la base d’une conviction absolue quant à la question de savoir si tel doit être ou non le Code qui protège les garanties pour tous les types de familles.
Le Code n’impose à personne qu’une famille donnée soit celle qui doit prévaloir, a réfléchi le Chef de l’Etat. Le Code vous dit que si vous vous considérez comme une telle famille, vous avez également des droits et des garanties. Il n’impose rien, a-t-il répété, ce qu’il fait, c’est reconnaître d’une manière objective que, s’il existe différents types de familles à Cuba, il faut reconnaître leurs droits et garanties.
Diaz-Canel a indiqué que la norme juridique, soumise à consultation populaire, reconnaît et respecte la relation entre parents et enfants, sur la base de la responsabilité de leur alimentation, de leur éducation, de leur épanouissement, de leur protection et sans violence envers les mineurs.
«Il faut lire le Code en profondeur, car il est complexe, car il couvre des sujets sensibles sur les familles. Je vous demande de faire des lectures objectives de ce que nous avons aujourd’hui dans notre société», a réfléchi Diaz-Canel, lors d’un débat franc et ouvert, dans lequel les habitants du voisinage ont soulevé le soutien à la norme juridique, des doutes avec certains titres et des désaccords avec certains concepts.
Le membre du Bureau politique et secrétaire d’organisation du Comité central, Roberto Morales, et les plus hautes autorités du Parti et du Gouvernement dans la province ont participé à cette réunion, dans le plus grand calme et dans le plus grand respect des opinions divergentes. (Source : ACN)