La Paz, 12 ago (RHC) Le secrétaire général de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique-Traité de commerce des peuples (ALBA-TCP), Sacha Llorenti, a qualifié aujourd’hui Fidel Castro de "plus grand homme d’État du XXe siècle".

"Fidel Castro a sans aucun doute été le plus grand homme d’État du XXe siècle", a-t-il déclaré à Prensa Latina à propos du 96e anniversaire, le 13 août, de la naissance du leader historique de la Révolution cubaine.

Llorenti a affirmé que les contributions du fondateur de l’Armée rebelle transcendent les frontières de son pays et sont globales.

"Son influence est d’actualité, a-t-il ajouté, c’est une empreinte bien visible de sa pensée dans les gouvernements progressistes et dans les révolutions de la fin du siècle dernier et du présent".

Diplômé en droit et ancien ministre du gouvernement d’Evo Morales, Llorenti a occupé le poste de représentant permanent de l’État plurinational de Bolivie auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York.

Il a été élu secrétaire général de l’ALBA-TCP lors du 18e sommet des chefs d’État et de gouvernement qui s’est tenu virtuellement en décembre 2020.

L’expert international a déclaré à cette agence de presse qu’en parlant de Fidel Castro, il est impératif de mentionner la libération des peuples d’Afrique.

"On ne peut pas oublier le sang cubain versé pour la libération des peuples africains d’Angola, de Namibie, d’Afrique du Sud, la défaite du régime raciste sud-africain; impossible d’évoquer ces événements sans penser à Fidel, et c’est aussi le cas des luttes anti-impérialistes en Asie", a réfléchi.

Le politicien bolivien a attiré l’attention sur la taille relativement petite de la plus grande des Antilles, île assiégée en permanence pendant plus de six décennies par le blocus économique, commercial et financier de l’empire le plus puissant du point de vue militaire de l’histoire.

"Cependant, a-t-il souligné, avoir résisté, et que son exemple reste valable, font de Fidel Castro, à mes yeux, le plus grand et le plus important homme d’État du XXe siècle".

De son côté, le sociologue et ancien ministre de la présidence bolivienne à trois reprises entre 2006 et 2018, Juan Ramón Quintana, a déclaré à Prensa Latina que, sans la révolution cubaine, l’Amérique latine ne serait pas aujourd’hui un continent rebelle et contestataire face à l’impérialisme américain.

"Par conséquent, cette région n’aurait pas une place digne dans le monde sans la force, la profondeur, la ténacité, la lutte, la direction politique et l’intelligence de Fidel Castro", a-t-il déclaré.

Il a indiqué que les 70 dernières années en Amérique latine, de rébellion, de recherche de la liberté réelle, de la démocratie et de l’égalité, sont dues aux idées, à la fermeté, à l’esprit anti-impérialiste, anticapitaliste et anticoloniale du chef du peuple cubain.(Source:PL)