Panama , 6 juin (RHC) Le président de l'Association José Martí des Résidents Cubains au Panama (Amcrp), Humberto Pérez, a dénoncé mardi les nouvelles manifestations du blocus américain contre l'île.

Sur son compte sur le réseau social Twitter, le coordinateur de la diaspora de la nation antillaise en Amérique latine et dans les Caraïbes, a déclaré qu'il croit fermement que la guerre économique menée contre Cuba est la principale cause des maux de l'île et de ceux qui vivent à l'étranger.

Pour Pérez, la prudence du pays caribéen dans l'avancement de ses réformes économiques, entre autres scénarios, est également la cause directe de l'état de siège, de la persécution obsessionnelle et de la machinerie dirigée avec de nombreuses ressources pour obtenir une fracture politique au sein du gouvernement.

En ce qui concerne les conséquences de la politique hostile de Washington, l'activiste a indiqué que la compagnie aérienne panaméenne Copa Airlines - dont tout le monde connaît les propriétaires et les intérêts auxquels elle répond - exige des voyageurs qui se rendent sur l'île qu'ils présentent une déclaration sous serment certifiant qu'ils n'enfreignent pas les réglementations américaines qui limitent les voyages à La Havane (l'une des limites de l'état de siège).

En ce sens, il a souligné qu'il s'agit d'une action visant à persuader, inhiber et intimider les touristes, ce qui a un fort impact sur une île dont l'économie repose sur le tourisme.

"Cela montre que le blocus, en plus d'être illégal, est extraterritorial, qu'il n'est pas conçu, comme beaucoup voudraient le faire croire, comme une question bilatérale entre les États-Unis et Cuba", indique le texte.

D'autres voix se sont élevées au Panama  pour condamner le blocus américain imposé il y a plus de six décennies, notamment celle de la professeure Dalys Batista, au nom des femmes panaméennes.

Ils ont également exigé la fin de cette mesure coercitive et le retrait de Cuba de la liste des pays soupçonnés de soutenir le terrorisme. Des membres du Comité de coordination de la solidarité nationale, tels que Javier Medina et le producteur audiovisuel Pedro Silva.

Sur les réseaux sociaux, outre le troubadour Rómulo Castro, d'autres auteurs-compositeurs-interprètes comme Valeria Obando, José Calderón et Luis Arteaga ont demandé la levée du blocus économique, commercial et financier, qu'ils ont qualifié d'injuste et de violation des droits de l'homme les plus élémentaires (Source:PL).