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Washington, 29 oct (RHC) De nouvelles caravanes d'Amour ont eu lieu dans les villes des États-Unis, où se sont multipliées ce dimanche les revendications contre le blocus imposé à Cuba depuis plus de six décennies par les administrations successives de la Maison-Blanche.
Des habitants de diverses nationalités se rassemblent chaque dernier dimanche du mois à Miami pour demander aux administrations nord-américaines de lever les sanctions et de retirer Cuba de la liste arbitraire des pays soutenant le terrorisme, ont souligné des activistes sur les réseaux sociaux.
Outre la Caravane de Miami, qui s'est réunie ce dimanche au Parc des Drapeaux de l'aéroport international de Floride, des manifestations similaires ont été rapportées à Seattle (État de Washington).
Selon les organisateurs, ces événements soutiennent également la IVe Conférence "La nation et l'émigration", prévue les 18 et 19 novembre à La Havane.
À cette intitiative contre le blocus qui a déjà plus de trois ans d'existence, les membres du réseau national de solidarité avec Cuba se sont joints la veille et ont respecté un accord conclu lors de leur récente réunion annuelle à Boston en défilant dans les rues de New York pour exiger la fin de cette politique d'étouffement contre le peuple cubain.
Les actions de ce week-end précèdent la présentation et le vote, les 1er et 2 novembre, à l'Assemblée générale des Nations unies, d'un rapport que Cuba soumet depuis 1992 sur la nécessité de mettre fin à ce siège unilatéral.
L'année dernière, 185 pays - de l'avis majoritaire de la communauté internationale - ont voté en faveur de la levée du blocus économique, commercial et financier contre Cuba.
Ceux d'entre nous qui aiment et fondent sont du bon côté de l'histoire, a déclaré l'activiste Roberto Yis dans des déclarations faites précédemment à Prensa Latina.
L'émigré cubain vivant à Miami a souligné que les personnes de bonne volonté se joignent simplement à la juste demande car "il ne s'agit pas d'être de droite ou de gauche".
Peu avant de quitter ses fonctions en janvier 2021, le président de l'époque, Donald Trump, a réinscrit Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme, dont elle avait été retirée en 2015 par l'administration de Barack Obama (2009-2017).
Donald Trump a adopté une politique de pression maximale contre Cuba, dont son successeur démocrate Joe Biden ne s'est pour l'instant pas démarqué.
Chaque caravane rappelle à l'actuel occupant du bureau ovale sa promesse de campagne d'inverser les politiques cruelles et ratées de prédécesseur.
Source Prensa Latina