La police du Capitole a réprimé les participants qui protestaient contre la présence du leader sioniste.
La Havane, 25 juillet (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel a déclaré aujourd'hui que l'accueil reçu par Benjamin Netanyahu au Congrès des États-Unis révélait la véritable essence de la soi-disant démocratie américaine.
Hier, une fois de plus, les masques de la démocratie américaine sont tombés. Nous avons vu, comme dirait Martí, « les entrailles du monstre » : un Congrès qui écoute le génocidaire #Israël, tandis que la police réprime les jeunes qui protestent contre le génocide à #Gaza, a écrit le dirigeant cubain sur le réseau social X.
Le Premier ministre israélien, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, a reçu la veille un accueil enthousiaste, notamment de la part de la représentation républicaine au Congrès américain.
Il y a remercié les États-Unis pour leur soutien à l'agression de son gouvernement contre la Palestine depuis le 7 octobre, qui a coûté la vie à quelque 39 personnes, pour la plupart des civils.
Mardi, la police du Capitole a réprimé les participants à un sit-in dans les bureaux du Congrès qui protestaient contre la présence du leader sioniste, procédant à quelque 200 arrestations.
Un jour plus tard, alors que M. Netanyahou s'adressait à une session conjointe du Congrès américain, une manifestation massive a grondé dans les rues à l'extérieur du Capitole blindé de policiers.
M. Netanyahu devrait rencontrer le président Joe Biden et aura une réunion séparée avec la vice-présidente Kamala Harris, qui, selon certaines informations, n'a pas assisté à son discours devant la session conjointe du Congrès pour des raisons d'emploi du temps.
Selon les autorités de Gaza, près de 38 900 Palestiniens ont perdu la vie dans l'enclave côtière et plus de 89 000 ont été blessés, tandis qu'un nombre indéterminé de cadavres demeurent sous les décombres de la ville détruite par les bombardements (Source:PL).