La Havane, 18 juillet, (RHC).-Les cinq antiterroristes cubains Gerardo, Ramón, Antonio, René et Fernando ont assisté à l'inauguration du Congrès de l'UJC, l'Union de jeunes communistes. Ils se sont dits reconnaissants envers les jeunes pour leur soutien à la lutte livrée pour leur retour à la patrie.

Ce 17 juillet cela a fait 7 mois jour pour jour que Ramón Labañino, Antonio Guerrero et Gerardo Hernández ont été libérés, comme l'a rappelé Ramón qui a souligné que la meilleure manière de le célébrer est aux côtés de la jeunesse. Il a indiqué:

« Nous lançons un appel à maintenir l'unité qui est le facteur principal de notre victoire dans tous les domaines, un appel à maintenir l'esprit de la jeunesse qui se lève aujourd'hui et toujours pour Cuba . Il faut rappeler les propos du Che Guevara: Nous avons besoin d'une jeunesse gaie, mais ayant des convictions profondes ».

Pour sa part Antonio Guerrero, a expliqué aux délégués que le grand défi qu'ils doivent relever est de donner des leçons non pas avec des mots, mais de leur exemple. Il a souligné:

« José Martí disait : « Je ne me souviens pas de ce que j'ai fait. Je pense seulement à servir¨. Le rôle des révolutionnaires est justement de ne pas tirer profit de ce qu'ils ont fait tel que l'a démontré la direction de la Révolution, de ne pas oublier l'histoire. Les cinq, nous sommes engagés à y parvenir ».

Gerardo Hernández s'est référé au rétablissement des relations entre Cuba et les États-Unis. Il a relevé:

« Nous sommes très fiers parce qu'encore une fois l'histoire démontre que nous, les révolutionnaires cubains, nous sommes sur la bonne direction. Les fonctionnaires nord-américains ont signalé à plusieurs reprises qu'ils n'avaient rien à discuter avec Cuba tant que les Castros seraient au pouvoir, tant que cette Révolution demeurerait socialiste. Depuis le 1er janvier 1959 nous avons fait savoir que nous sommes dans la disposition de converser avec les États-Unis à condition que ce soit sur un pied d'égalité et sur la base du respect de notre souveraineté, de notre indépendance et de notre autodétermination ».